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vendredi 2 septembre 2011

Steven Soderbergh parle de son travail sur le film Hunger Games

Steven Soderbergh, réalisateur de la seconde équipe des Hunger Games a parlé de son travail sur la production du film avec MovieFone

J’arrive en Caroline du Nord et un membre de l’équipe a tweeté : « Steven Soderbergh est ici. » Et tout de suite, cette p*tain de folie commence. « Pourquoi est-il ici ? Que se passe-t-il ? Le film a-t-il des problèmes ? Dirigera-t-il le deuxième ? » Toute cette spéculation. Des gens qui s’imagines des choses.

L’histoire est très simple. En avril dernier, le réalisateur Gary Ross – un de mes amis proches avec lequel j’ai échangé des idées créatives depuis les 15 dernières années – quand il a eu les storyboards du film en avril m’a appelé et dit : « Hey, la première semaine d’août, j’ai deux jours avec la seconde équipe. Y a-t-il un moyen que tu viennes aider ? Parce que je préfèrerais que ce soit toi plutôt que d’engager quelqu’un que je ne connais pas. » J’ai dit : « À vrai dire, ça marche. » On aura juste terminé Contagion et préparé Magic Mike, et ouais, ça pourrait être drôle.

Deux mois plus tard, j’arrive pour faire ça. Bien entendu le but et ce qui m’amuse à ce propos, pour moi, est que mon travail est de venir et de reproduire exactement ce que Gary et Tom Stern [le directeur de la photographie] font. D’imiter autant que possible leur vision. Et c’est ce que j’ai essayé de faire. Et si j’ai bien fait mon travail, ce que j’espère, vous ne serez pas capable de différencier ce que j’ai fait. Parce que c’est supposé s’insérer parfaitement dans ce qu’ils font. C’est tout l’objet de mon travail. C’est pourquoi il m’a demandé de venir, parce qu’il savait que je serais rigoureux en essayant de coller à leur travail.

Vous savez, il m’a montré des choses d’un côté de l’arène où j’allais tourner des trucs et on a beaucoup parlé. Et je me suis dit : « Ok, je vois ce que vous êtes en train de faire. Je vois quel est l’outil de travail. Je connais les règles. » Et d’une drôle de manière, je trouve cela beaucoup plus stressant que quand on tourne pour soi-même. Parce que je n’arrêtais pas de penser : « Ok, j’espère qu’il aimera ceci. J’espère qu’il aimera cela. »
 
Source : The Hob

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