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vendredi 11 janvier 2013

Article sur L'Embrasement dans Entertainment Weekly

Voici la traduction de l'interview complète de Jennifer Lawrence (qui est encore une fois particulièrement drôle) avec Entertainment Weekly, mais aussi avec Sam Claflin et une courte citation de Francis Lawrence. 

Beaucoup de choses ont changé dans la vie de Jennifer cette année. Elle a désormais un garde du corps, qui reste discrètement dans un coin du balconnet de l’hôtel Trump pendant notre interview. Et une assistante personnelle, qui est en train de préparer un dîner à Lawrence à l’étage dans la suite de l’actrice. Puis il y a les buzz des prix autour de sa performance impressionnante dans Happiness Therapy. Mais au fond, la jeune femme de 22 ans reste extrêmement douée, une fille déterminée et brute du Kentucky qui ne semble pas impressionnée par la célébrité et ne souhaite pas se conformer à ses exigences. « C’est l’actrice principale la moins ‘diva’ qui soit, » affirme la productrice Nina Jacobson. « Elle n’est pas capricieuse, ni précieuse et elle n’en demande pas trop. C’est un pitre qui est sympa et drôle. J’adore raconter des histoires du tournage en rentrant chez moi parce que je peux dire à ma fille : ‘’Regarde, c’est quelqu’un qui vaut vraiment la peine que l’on prenne exemple dessus. »
Et ainsi, après s’être commandée une Budweiser et s’être installée à travers le canapé, Lawrence réussit à faire la seule chose que la plupart des stars ne font jamais : rester vraie –incroyablement vraie.

À quel point les conversations des acteurs étaient-elles paniquées quand vous avez appris que Gary Ross ne reviendrait pas ?
J’aime vraiment Gary et le film qu’il a fait. Il a donné tellement de surfaces à mon personnage qui sont toujours là aujourd’hui –pour que je n’aie pas à apprendre mes lignes avant d’arriver sur le tournage. [Rires] Je rigole ! Je pensais que cette base n’existerait plus et que l’on recommencerait à zéro. Et puis il y a eu cette fusion entre Summit et Lionsgate et il y a eu de nombreux changements ; on est tous passés par une phase où on se disait : « Mince, on ne sais pas du tout ce qu’il va se passer. »

Parle moi de ta première conversation avec Francis Lawrence.
Notre première conversation s’est faite au téléphone. J’étais dans le bain et je me suis sentie obligée de lui dire que j’étais dans le bain parce que j’avais peur qu’il pense, genre que je jouais dans les toilettes quand il entendrait l’eau bouger autour de moi. [Rires]

Évidemment, c’est tout de suite à ça qu’il penserait…
Je sais, j’arrive à tout détourner pour que ça devienne inapproprié. Tout. Ok, on recommence. Notre première conversation : j’étais à Prague, parce que j’étais en plein tournage [du film Serena] et on a discuté par téléphone et j’ai aimé tout ce qu’il avait à dire. Il est très intelligent et il a un côté très posé et doux. Le livre le passionne vraiment. Ça ne faisait pas comme s’il était juste excité de faire un gros film. Puis on a pris un petit-déjeuner à Santa Monicca et je lui ai craché de l’œuf dans la bouche en parlant. Genre, c’est rentré dedans. Dans sa bouche. [Rires] Quand ils cherchaient un réalisateur, j’étais pas mal impliquée, même si d’habitude, j’ai toujours du mal à donner mon avis ; je suis vraiment très passive.

J’ai du mal à te croire.
Non, vraiment. J’ai une voix très grave, ce qui donne l’impression que j’ai des opinions très arrêtées mais ce n’est pas du tout le cas. En ce qui concerne ces films, ils me passionnent donc je m’en préoccupe vraiment. En temps normal, je m’en fiche. [Rires] Attendez, laissez-moi recommencer.

« Tous mes autres films, euuh… »
Oui, tous les autres films que j’aie pu faire –pffft ! Je blague ! C’est presque comme si inconsciemment je n’avais plus envie de travailler, donc j’essaie de briser ma carrière. [Se penche vers le disctaphone] Je suis enceinte !

Tu ne peux vraiment pas t’en empêcher.
Je sais, je sais. Je l’ai fait avec le New York Times. Ma publiciste m’a appelée et elle m’a fait : « C’est le New York Times, il faut que tu sois sérieuse. » Et je me suis retrouvée à parler d’orgies en moins de trois secondes.

Ça paraît évident que tu ne veux pas devenir le stéréotype Hollywoodien.
Je suis tellement honorée, j’ai tellement de chance. Merci, Seigneur. J’essaie de trouver la façon politiquement correcte de le dire, mais il y n’y en a pas. Ok, la réponse politiquement correcte… L’interview commence officiellement tout de suite, hein ? [Rires] Je crois que c’est parce que j’ai peur de devenir comme ces, comme ces…

Célébrités qui se préservent ?
Je ne comprends vraiment pas. Je ne me sens pas plus cool à cause de ce que je fais. Quand je rencontre quelqu’un qui fait vraiment quelque chose pour aider les autres, comme un médecin ou, je ne sais pas, un conseiller financier, ça m’impressionne. « Vous êtes fort en maths ? C’est incroyable. » Je suis tellement consciente de toutes les conneries qui entourent Hollywood et de la façon dont tout le monde monte sur ses grands chevaux et pensent qu’ils vont guérir le cancer ; ça me met tellement mal à l’aise. Donc je prends la direction opposée et je finis par dire quelque du genre « Je suis enceinte ! » alors que je suis dans deux franchises. [Hunger Games et X-Men]

Désolé, les conventions !
Oui, bonne chance pour ça, publiciste ! [Rires] Arrêtez de rire, vous ne faites que m’encourager.

Quelle est la chose la plus rassurante qu’on t’a dite avant le début du tournage de la suite ?
Ça va paraître bizarre, mais je viens tout juste d’y penser. À chaque fois que Gary et moi parlions de Katniss, c’était : « [Tu viens du] District 12 et tu es une chasseuse. » Je ne me sentais pas comme un super héro ou une star de film d’action. Je me sentais comme une chasseuse. Ça m’a aidée à garder les pieds sur terre dans cette réalité qui fait qu’elle n’est pas douée parce que c’est une tueuse entrainée mais parce qu’elle a 16 ans et qu’elle sait se servir de ses sens. Et c’est toujours le cas, dans le deuxième film, je suis une chasseuse.


Katniss meurt toujours de faim dans le premier film mais elle se rattrape bien dans L’Embrasementi. Plus besoin pour toi d’avoir l’air de mourir de faim.
Le premier film est appelé Hunger Games [Jeux de la faim] mais il n’y a jamais eu un moment où j’ai eu besoin de perdre du poids. Et pour ce film, je m’entraîne toujours, mais je ne vais pas faire de régime. Peu importe ce que les gens me disent, comme, « Hey, tu es dans ce film, perd 5 kilos. » Et je dis : « Et si j’en perdais un ? » Ça va demander beaucoup de travail dur et je finirai par les reprendre dans deux semaines.

Il y a eu beaucoup de photos de paparazzis de toi depuis que le tournage s’est déplacé à Hawaii. Comment gères-tu l’attention ?
Josh [Hutcherson] est parfait. Il est toujours positif. Il est toujours heureux. Et puis il y a moi, et je les laisse complètement gâcher ma journée. Je me couvre comme Lord Voldemort pour qu’ils ne puissent rien voir parce que l’idée de leur donner une photo qui leur rapporte de l’argent me rend dingue. Quand j’ai commencé ce métier, je pensais que ce serait énervait, et c’est comme ça qu’on se l’imagine quand on voit d’autres personnes sur des clichés de paparazzis. Mais on n’imagine pas qu’en fait, c’est effrayant. Avoir des gens qui rôdent autour de votre maison ? Je suis juste une fille qui conduit sa voiture et quand je regarde dans le rétroviseur, je vois tous ces hommes qui me suivent. Ça fait peur. [Se penche vers le dictaphone.] Je veux juste qu’ils sachent que je les déteste. Ce sera ma déclaration mature à ce sujet.

Y at-t-il eu des changement du livre L’Embrasement au scénario qui t’ont déçue en tant que fan ?
C’était justement dans mon carnet de médias une question à laquelle je ne suis pas censée répondre. Je les ai regardées quand je suis allée me changer. Mon ami me les a lues a voix haute et il y avait ça : « Ne pas comparer le livre. »

Qu’est-ce qu’il y a d’autres dans ces questions à éviter ? Tu peux me dire ?
Oui, je suppose. Je peux ? Par exemple, en gros, il ne faut pas parler de salaire.

Hey, tu viens de gagner 10 millions de dollars !
Ce qui est la chose dont je préfère parler. [Rires] Et « Ne révèle aucune scène du prochain film. » Je zappais sur ma télé l’autre jour et j’ai vu ce mec qui m’a entrainée pour les médias il y a à peu près un an et demi. C’est mon prof ! Ce mec avec une barbe, et il présente cette émission Inside…

The Actors Studio ?
Non ! Vous imaginez à quel point il me détesterait ? « Parle moi de ta méthode » ? Il n’y en a pas !

As-tu été invitée sur cette émission ?
Les personnes qui travaillent avec moi l’ont évitée parce qu’elles me connaissent. Je suis un animal. Je ne suis pas prête pour Inside the Actors Studio. Je n’ai pas préparé de CV.

Parle moi du fait d’accueillir de nouveaux acteurs comme Sam Claflin dans la franchise Hunger Games.
On est tous à peu près d’accord pour dire que je suis le petit frère de la bande, donc tout le monde m’embête –Woody, Lenny [Kravitz], Josh, tout le monde. Je suis toujours la cible. J’ai organisé une soirée pour tout le monde à Atlanta. Quand Sam, qui était évidemment le petit dernier, est arrivé, j’étais en train de courir après Woody et on était tombés sur mon canapé et Woody m’avait enfoncé une chaussette dans la bouche alors je suis sûre…

Une chaussette ?
On avait tous des armes. Soit un pistolet à eau, soit une des chaussettes de Woody. Il est végétarien et il fait beaucoup de sport, alors imaginez. Donc Woody –qui est la personne que je préfère dans le monde ; il est comme un câlin— était le premier arrivé et il portait des vêtements de sport donc il me fait : « Hey, tu n’auraus pas un T-shirt ou quelque chose que je puisse emprunter ? » Le seul t-shirt qui lui allait était un t-shirt coupé court avec des mailles dans le dos. Personne n’a parlé du t-shirt pendant toute la soirée. « Oh, Woody porte un t-shirt coupé au nombril ; il doit être dans une période de 10 jours de cure au jus. »

Comment le pauvre Sam s’est-il adapté ?
Quand on arrive devant une telle scène, c’est bizarre. Mais en fait, il est très drôle.

Sam, Josh et toi semblez vraiment bien vous entendre.
Effectivement. Nous sommes frères. [Rires]

Est-ce que le sujet vient parfois que tu es, en fait, une fille ?
J’ai grandi avec des frères donc ça semble totalement naturel et normal. Dès que quelqu’un pète à côté de moi, je trouve ça trop drôle. [Elle lève une jambe du canapé et fais semblant de péter, puis elle éclate de rire.] C’est quelque chose que mon frère faisait et maintenant les mecs au boulot en sont obsédés. Vous l’enfermez dans votre main et vous le jetez dans la tête de quelqu’un. « Goûte un morceau de ce cheeseburger ! »

En parlant sophistiqué, tu vas affronter la saison des Oscars une nouvelle fois pour ton rôle dans Happiness Therapy. Je sais que tu te sentais oppressée la première fois. Est-ce que tu te dis : « Que quelqu’un me sauve? »
Est-ce que je me dis quoi ? « Que quelqu’un m’Oscar ? »

Non, « me sauve ! »
La citation qui va être en première page de cette interview va être « Oscarisez moi tout de suite ! » Um, non, évidemment ce serait un immense honneur.

Penses-tu que tu seras capable d’en profiter plus, cette fois-ci ?
Et bien, oui, je vais pouvoir boire. [Rires] Je ne pouvais pas la dernière fois.

Prêtes-tu attention au box-office ?
Je ne pourrais pas dire combien Hunger Games a rapporté. Je sais que c’était bien, parce que ma vie est un enfer maintenant. Donc je sais que beaucoup de gens l’ont vu. [Rires] Non, mais ma vie est tellement différente maintenant. Elle est bénie. Je suis bénie.

Après une telle année, est-ce difficile de garder les pieds sur terre ?
Non, vraiment pas. Ma meilleure amie était en ville et on faisait une liste de tout ce qui a changé. C’était la première fois qu’on sortait avec un garde du corps et qu’on allait au coin VIP. Qui je suis, la fille du Président ? Peu importe ce qui arrive, je ne réalise pas.

Tant mieux, dans ce cas, n’est-ce pas ?
Je pense que oui. J’ai plutôt l’impression que je vous ai tous bien eus.
Concluons sur une note positive : quel a été ton jour de tournage préféré pour L’Embrasement ?
On a tourné sur cette magnifique plage et il y avait des tortues de mer partout. Entre les prises, Josh, Sam et moi on courait, on sautait et on nageait dans l’eau. Je me disais : « Je suis payée pour faire ça ? C’est génial. »

TROUVER FINNICK
Sam Claflin était persuadé d’avoir râté son audition. Il était à Los Angeles pour la tournée promotionnelle de Blanche-Neige et le Chasseur quand son agent l’a envoyé auditionner pour Finnick Odair –le golden boy charismatique du District 4 dont les motifs restent flous envers Katniss alors qu’ils retournent faire les Jeux. « Finnick est ce dieu sexuel bronzé aux yeux verts, » dit le Britannique de 26 ans. « Je me suis dit : ‘’Je suis brun, j’ai de la barbe’’ et à l’époque, je n’étais pas du tout en forme physique. Ce mec est arrivé juste après mon audition et il ressemblait à Brad Bitt dans Thelma et Louise. Je me suis dit : ‘’Ouais, je n’aurai pas ce rôle.’’ »
L’équipe du film recherchait plus qu’un simple physique. « Parfois, on trouve quelqu’un qui a l’attitude mais pas la profondeur, ou l’inverse, » explique la productrice Nina Jacobson. « Sam avait les deux. Il est tellement gentil. » Il a également une fiancée, l'actrice britannique Laura Haddock qui est arrivée dans le restaurant pendant notre interview, toute joyeuse avec des serviettes de bain dans les bras et lui faisant signe de la main alors qu'elle se dirigeait vers la plage.
Claflin apporte ses fossettes naturelles et ses yeux verts au rôle. Mais il a dû manger des asperges et du poulet pendant des mois. « C’est déprimant, » soupire-t-il. « Je veux juste un burger et une bière. » Il a teint ses cheveux en blond et a subi les séances de bronzage. "Regardez la démaracation du bronzage sur mes doigts!" dit-il en montrant le bronzage qui commence à partir sur ses articulations. "Je suis très anglais. Je suis blanc, enfin, je veux dire, je suis très pâle. Avec les séances de bronzage, ma peau commence à peler et ça me donne l'impression d'être sale. J'ai de la chance d'être dans l'arène parce que je suis tout le temps sale mais ce n'est pas top quand je n'ai pas de t-shirt en ce moment. 
Toute cette prépration physique pour ne pas décevoir les fans pendant la fameuse scène du morceau de sucre, où Finnick taquine Katniss en ne portant rien d’autre qu’un filet de pêche stratégiquement placé. Reste à savoir quelle quantité de filet il aura sur lui réellement. "Ils ont effectivement dû amoindrir ça par rapport au livre parce qu'ils ne peuvent pas le rendre trop graphique, si vous voyez ce que je veux dire," il marque une pause avec un sourire penaud. "Parce que ce n'était qu'un nœud qui recouvrait son, enfin vous voyez de quoi je parle! J'étais définitivement prêt à tout. Mais la costumière m'a dit : 'Bon, on ne peut pas te mettre nu donc je suis un peu couvert." Pourtant, la scène a fait Claflin se sentir plutôt exposé. « C’était le moment le plus effrayant de toute ma vie, » rit-il. « Je suis sur Twitter et tellement de personnes m’ont dit : ‘’Ne gâche pas ça ou on te tue.’’ »
Avant que le tournage ne prenne fin le 22 décembre, Claflin savait déjà ce qu'il voulait ramener chez lui: la combinaison de plongée de l'arène pour sa mère. ("J'ai gardé mon armure du premier rôle que j'ai eu où je jouais un chevalier et ma mère a acheté un mannequin pour lui mettre., donc une partie de moi veut qu'elle ait la combinaison pour qu'il y ait des mannequins partout dans la maison...") et le trident de Finnick pour mettre chez lui. "Même si je ne sais pas ce que ma fiancée pensera de la déco de notre maison."

TROUVER UN NOUVEAU RÉALISATEUR
Seulement cinq mois avant le début du tournage de L’Embrasement, le réalisateur de Hunger Games Gary Ross s’est retiré de la franchise, faisant obstacle à la production. Deux semaines plus tard, Francis Lawrence avait battu des talents tels que Bennett Miller (Moneyball) pour la direction. « Du point de vue de la production, je n’étais pas intimidé, » explique Lawrence, qui a réalisé Je suis une Légende dans des conditions de temps similaires. « Le seul problème était le scénario. Il n’y en avait pas. » 
• Sur sa vision du film : "Je me suis dis qu'il y avait beaucoup d'opportunités pour les costumes, surtout au Capitole, pour se lâcher, s'amuser, tout en restant sophistiqué." C'est là qu'entre la costumière de Millenium Trish Summerville. Lawrence voulait également modifier la cinématographie ("Ce n'est pas toujours obligé d'être désaturé et gris.") et a amené le nouveau superviseur des effets visuels Janek Sirrs (Avengers). 

Nina Jacobson sur le fait d'avoir engagé Philip Seymour Hoffman :
"On est allés le voir à Broadway, où il jouait Death of a Salesman. Il a fallu beaucoup de patience pour qu'il prenne le temps de lire le livre, parce qu'on n'avait pas encore de scénario. Mais on le voulait vraiment parce qu'on voulait que tout le monde sache que, oui, c'est un nouveau réalisateur mais que nos standards sont aussi hauts que le premier et qu'on cible encore les acteurs du niveau des Oscars."  

• Sur le scénario : "Le premier tiers du livre fait beaucoup de va-et-viens," explique Jacobson. "On fait la Tournée, on est au Capitole, puis de retour au District, avant que Katniss ne passe beaucoup de temps à penser seule." Jacobson a engagé le scénariste Michael Arndt (Toy Story 3) pour écrire les grandes lignes de l'histoire et donner vie à son arc émotionnel. "Michal a rendu une première version et soudainement, on voyait le tout." 

2 commentaires:

  1. J'ADORE CE FILM ! J'ADORE CES ACTEURS ! J'ADORE L'EQUIPE DE PRODUCTION ! VIVEMENT QUE CE FILM SORTE !!!

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  2. Sam Claflin *-* Tellement contente que ce soit lui qui ait le rôle! Il sera parfait (; En tout cas, Jennifer m'éclate, elle est si drôle... x)

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