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jeudi 3 janvier 2013

Interview de Jennifer Lawrence avec Vanity Fair


Voici un extrait de l'interview de Jennifer Lawrence pour le Vanity Fair du mois de février dont elle fait la couverture.

La star de Hunger Games Jennifer Lawrence possède son propre arc, déclare la jeune femme de 22 ans à Jim Windolf de Vanity Fair. « Une fois, je m’en suis même servie pour me défendre. Je me suis garée dans mon garage et j’ai entendu des hommes chez moi. Et j’étais là : ‘’Je ne les laisserai pas me prendre mes affaires.’’ Je revenais d’un entrainement donc j’avais mon arc et des flèches dans le coffre de ma voiture. J’ai mis les flèches sur mon dos, j’ai pris mon arc, je l’ai chargé et j’ai monté les marches. J’ai vu que les portes-fenêtres étaient ouvertes et les mecs étaient juste en train de travailler, et j’étais genre : ‘’Heyyy, comment ça va ?’’ Les amis de Lawrence ont été déçus de la tournure décevante des évènements, raconte l’actrice. « Ils m’ont dit : ‘’On doit organiser un cambriolage chez toi pour que tu les tues !’’ Les titres aux infos seraient très drôles. Katniss Everdeen tue réellement quelqu’un avec son arc ! »

À 22 ans, Lawrence est une des rares célébrités qui parle plus comme une humaine qu’un produit bien entrainé. Lawrence, qui n’est pas allée au lycée, se décrit comme « largement mal éduquée » mais lit Anna Karenine pendant ses jours de repos, discute avec Windolf de sujets aussi variés et personnels que pleurer auprès de sa mère, avoir assez d’argent mais pas la maturité pour acheter une maison et se faire « massacrer » sur le tapis rouge. Ce n’est pas, note Windolf, une fille qui a peur de tout dire, ou qui n’est pas reconnaissante. « Je ne veux pas avoir l’air méprisante mais être un acteur, c’est stupide, » dit Lawrence. « Tout le monde est là : ‘’Mais comment tu fais pour ne pas avoir la grosse tête ?’’ et je réponds : ‘’Mais pourquoi ça m’arriverait ? Je ne sauve la vie de personne. Il y a des médecins qui sauvent des vies et des pompiers qui courent dans des bâtiments en feu. Je fais des films. C’est stupide.’’ » Pourtant, Lawrence est impressionnée par les acteurs qu’elle admire. « Une fois que je suis obsédée par quelqu’un, j’en deviens directement terrifiée. Je n’ai pas peur d’eux –j’ai peur de moi et de la façon dont je vais réagir, » dit-elle à Windolf. « Comme, par exemple, une fois quelqu’un me présentait à Bill Maher quand j’ai vu Mery Streep arriver dans la pièce et j’ai littéralement mis ma main droite sur le visage de Bill Maher et j’ai dit : ‘’Pas maintenant, Bill !’’ et j’ai juste regardé Meryl Streep. » Windolf demande donc si elle a rencontré Meryl Streep. « Bien sûr que non. Je l’ai juste observée de loin. »

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