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mardi 15 janvier 2013

Interview de Jennifer Lawrence dans le magazine W


Jennifer Lawrence est dans le numéro de février du magazine W, dont voici les scans et l'interview. 

Le lundi précédant Thanksgiving, Jennifer Lawrence se tenait presque nue dans une chambre d’hotel de Beverly Hills. « Je n’ai plus aucune modestie, » dit-elle alors qu’elle décidait de ce qu’elle allait portait au Ellen DeGeneres Show, suivi d’un enregistrement du Tonight Show et, dans la soirée, l’avant-première à Los Angeles de son dernier film, Happiness Therapy. Elle venait déjà de faire deux photoshoots dans la journée et, dans l’un d’entre eux, un coiffeur a ajouté des dreadlocks dans ses longs cheveux, naturellement blonds, qui avaient été teints en bun pour Hunger Games : L’Embrasement, le deuxième film de la série fururiste.
Le premier Hunger Games, qui est sorti en 2012, a rapporté presque 700 millions de dollars dans le monde et a fait de Lawrence, qui joue la guerrière intérpide adolescente Katniss Everdeen, une star internationale. Entre les chapitres 1 et 2, elle a tourné Happiness Therapy, une comédie dramatique sombre. « J’aime le fait que mon personnage sait qu’elle est folle et elle l’accepte, » m’a dit Lawrence. « Elle dit : ‘Reste bizarre ! Sois fière de l’être.’ »
Bien qu’elle soit loin d’être folle, Lawrence s’obstine à rester fidèle à elle-même, et elle n’est pas formatée par Hollywood. Par exemple, alors quelle est la nouvelle égérie de Dior, Lawrence aime manger et est, comme est l’indique elle-même, « grosse, selon les standards hollywoodiens. » Et bien que sa célébrité ait vite monté, Lawrence continue de vivre dans le modeste appartement où elle a emménagé à 16 ans à Santa Monica, et qu’elle jouait l’adolescente rebelle dans la série TBS The Bill Engvall Show. Malgré sa nomination aux Oscars en 2010 dans le très sérieux Winter’s Bone, Lawrence peut réciter Dumb and Dumber du début à la fin. Elle donne franchement son avis et n’est pas réservée ou conventionnelle. Quand je lui ai demandé le superpouvoir qu’elle aimerait avoir, Lawrence a répondu : « Ce serait horrible de lire les pensées des gens. Je peux toujours dire quand quelqu’un me ment et ça me rend folle. »
Peut-être est-ce la clé à l’honnêteté de Lawrence : elle ne cherche pas à trahir son besoin de connaître la vérité. « Je ne crois pas être plus courageuse ou honnête que n’importe qui, » insistait Lawrence. « Je crois juste que c’est plus simple d’être comme ça. » D’habitude, ce genre de personnalité est difficile à immerger dans un rôle mais Lawrence disparaît dans ses personnages. Dans Happiness Therapy, Lawrence joue une veuve à tendance gothiques, sans partager le trait sociable de l’actrice dans la réalité. « Je suis comme dans le film d’une seule façon : je suis superstitieuse, » dit-elle en enfilant une robe noire et blanche Dior. Quand il est 22h22, je fais souhaiter à toutes les personnes autour de moi que mon petit ami [l’acteur Nicholas Hoult] ne meurt pas d’un accident de moto. Il vient d’acheter une moto et je crois que mon rituel va le garder en vie. L’autre jour, à 22h22, j’ai fait dire à tout un bar : ‘Nick ne mourra pas d’un accident de moto.’ Et ils l’ont fait. » Je lui ai demandé si elle faisait la même chose à 11h11. « Je ne me réveille pas assez tôt ! » s’est-elle exclamée. « Mon dieu, ne me réveille à peine avant 11 heures. Je suis une artiste ! J’ai besoin d’au moins 18 heures de sommeil par nuit, en faisant des siestes. » Lawrence a éclaté de rire et a ramassé son sac pour partir sur le plateau de Ellen. « Je ne suis pas aussi folle, » dit-elle en blaguant à moitié. « Mais je suis une artiste. »


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