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samedi 13 septembre 2014

Sam Claflin dans le magazine GQ Style


Sam Claflin a été interviewé et photographié pour le magazine GQ Style de l'automne/hiver 2014. 

Sam Claflin ferait un bon David Bailey. Et ce n’est pas seulement par rapport à la facilité avec laquelle il maîtrise un Nikon. Charmant et doux, il ne ressemble en rien au photographe sulfureux et pourtant, il y a quelque chose de similairement naturel chez lui, malgré les années passées à la LAMDA (London Academy of Music and Dramatic Arts), une absence rafraichissante de cette attitude d’acteurs polis qui atteint un gamin de Norwich ayant réussi à percer dans une industrie dominée par les personnes éduquées avec moyens.
Non pas qu’il ait vraiment du temps à passer derrière l’objectif d’un appareil photo quand il est tellement occupé à en être l’objet de son regard. En résumé, cet automne il a des rôles majeurs dans The Riot Club (pour lequel il partage les attentes de de sa co-star Mac Irons), la comédie romantique du mois d’octobre Love, Rosie et puis, en novembre, le film tant attendu, Hunger Games : La Révolte —Partie 1, pour lequel ce journaliste n’est pas le seule à être vraiment impatient de voir.
Ce genre de ferveur de la part des fans est quelque chose auquel il est habitué maintenant, mais il n’en avait pas réalisé l’importance avec Hunger Games avant les réactions suite à son casting en Finnick Odair en 2012.
« Je n’étais pas dans la bonne forme physique quand j’ai auditionné pour Finnick. J’avais de la barbe et il y avait une photo de moi à une avant-première et tout le monde disait : ‘Mais c’est qui ce mec ? Il n’a même pas les yeux bleus, sans parler des cheveux couleur bronze, une peau mate ou des abdos.’ »
Mais il a gagné la faveur des fans grâce à un régime draconien composé d’omelettes de blancs d’œufs et de porridge, avec un entrainement sportif intense : « Trois heures par jour, cinq jours par semaine pendant quatre mois. » Ça et sa performance impressionnante, que je réalise pendant notre conversation être un exemple de la complexité technique de jouer dans un blockbuster. En plus de garder un accent américain et de partager l’émotion de la scène, il a dû développer une sorte de mémoire musculaire pour réaliser les scènes d’action très précises, tout ça « sans blesser quelqu’un avec mon trident. »
Technique, donc, et fatigant. Il était principalement à Atlanta, travaillant de longues journées pendant dis mois pour le tournage des deux derniers volets de Hunger Games et était ravi, quand je lui ai parlé, d’être de retour chez lui dans l’ouest de Londres qu’il adore. « On peut vivre une vie anonyme ici, ce qui n’est pas le cas à Los Angeles. »

Pour le moment, sa célébrité est loin d’être du niveau d’hystérie de R-Patz et il peut se balader dans la rue sans être dérangé par des fans. Venu Noël cependant, je me demande si ce sera toujours le cas, mais quoi qu’il en soit, il n’a pas de plan pour les cinq prochaines années. « Je suis juste excité par ce qui arrive. »


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