Interview avec Dana Schneider, la créatrice de la broche du Geai Moqueur

La créatrice de la broche originale créée pour le film a été interviewée par Lark Crafts et explique le procédé pour obtenir un tel résultat final : 

Parlez-moi de la création de la proche du geai moqueur pour Hunger Games.

Et bien pour Hunger Games, le design était déjà établi. La broche est sur la couverture du premier livre. C’était un challenge incroyable de reproduire quelque chose qui est aussi précis dans l’esprit de nombreux fans. Pour obtenir le bon résultat, il a fallu des mois de rendez-vous, de modèles et de voyages en avion. [Dana vit désormais dans sa ville natale de Canton, en Ohio, et voyage pour son travail dans les films.]

Au départ, je l’ai sculpté à la main en utilisant le procédé de la cire perdue. C’est de l’argent massif incrusté d’or à 22 carats et auquel j’ai ajouté un aspect antique final. Il a fallu du temps pour obtenir cet aspect ancien. Et il m’a fallu six modèles différents pour bien assembler les choses, comme savoir où souder la flèche sur la broche et comment lui donner un aspect délicat et pourtant utile.

Quand on travaille sur un film, on doit prendre plusieurs choses en compte. Le costume principal de Jennifer Lawrence était en toile donc la broche devait avoir l’air fine tout en pouvait traverser plusieurs couches épaisses de toile. Et vu que j’avais lu le livre, quand la costumière m’a demandé de créer la broche, j’ai tout de suite su que je devrais aussi faire une broche pour la doublure. On ne veut pas qu’une doublure se blesse en portant des bijoux –c’est le critère numéro 1. On doit toujours penser à ces choses là quand on fait des bijoux pour des films.

Et ça ne sert à rien de vous contacter pour vous acheter une copie de la broche du geai moqueur, n’est-ce pas ?

Exactement. Je n’ai rien à voir avec les ventes. Ce ne sont pas des répliques de ma broche, mais une version générée en 3D de la couverture du livre. Je n’ai réalisé que quatre broches pour le film. J’en ai toujours une en trop au cas où. On ne sait jamais si on en aura besoin.

 Source : The Hob