Interview de Jennifer Lawrence avec le Guardian

Le Guardian a récemment interviewé Jennifer Lawrence alors qu'elle était en pause sur le tournage de L'Embrasement à Hawaii. 

La ligne grésille. Où es-tu ?

Je suis en tournage à Hawaii. Mais tout de suite, je suis en train de manger des doughnuts. J’ai été inondée de doughnuts ; c’est un avantage du métier.

Sur un autre sujet, Happiness Therapy a été élu un des meilleurs films de l’année par le Guardian.

Oh, merci, c’est génial. Je suis un peu surprise. J’aurais dû préparer un discours. Je suis fière de ce projet. Les acteurs et l’équipe du film ont tout donné, ont travaillé tard le soir, 15 heures par jour, pour essayer de bien faire.

Ton rôle de Tiffany t’a donné la chance de donner la réplique à Rober De Niro. Peu d’acteurs peuvent s’en vanter.

Oh, c’était effrayant. J’avais pour habitude de ne jamais regarder quelle était la prochaine scène on ferait. Mais la veille, j’ai regardé et je me suis dit : « Oh mon dieu, je dois jouer en face de De Niro. » Mais ça s’est bien passé. C’est l’homme le plus gentil du monde. En fait, il est très calme. En tournage, il est très silencieux et ne parle que pour dire quelque chose de pertinent. Quand il décide de parler, les gens l’écoutent.

Depuis le tournage de Happiness Therapy, tu as de nouveau travaillé avec Bradley Cooper sur un autre film.

Oui, ça s’appelle Serena. J’ai été choisie dans ce film avant de commencer Happiness Therapy, mais on cherchait encore l’acteur principal. Un jour, j’en ai parlé à Brad et je lui ai dit : « Tu veux le faire ? » et il a haussé les épaules et accepté.

Serena est un drama qui prend place pendant la Dépression des années 1930. Ça fait penser à John Steinbeck.

Ça a coupé. Vous avez demandé si je jouais John Steinbeck ?

Non.

Ok, parce que ça aurait été bizarre.

Avec tes performances dans Winter’s Bone, Hunger Games et Serena, tu deviens un peu celle que l’on voit sur tous les posters au cinéma.

Je sais, mais je cherche juste des histoires intéressantes et des personnages forts. Peut-être que ce sont les meilleures histoires. Peut-être que c’est pour ça que je finis par jouer des filles blanches pauvres qui ont trop de responsabilités.

Tu as grandi dans une ferme dans le Kentucky. Considères-tu toujours cet endroit comme chez toi ?

D’une certaines façon, puisque c’est là que vit ma famille et que j’ai grandi. Mais je ne sais pas. Ces jours-ci, je passe la majeure partie de mon temps à faire des allers-retours entre Londres [avec son petit ami, l’acteur britannique Nicholas Hoult] et Los Angeles. J’adore l’architecture de la ville et j’aime le fait que ça ne soit pas Manhattan, ni LA. À LA, les gens ne s’intéressent qu’à votre métier et à votre salaire. À Londres, ce n’est pas aussi important. Les gens savent qu’il y a d’autres sujets de conversation.

Quand tu as accepté le rôle de Katniss Everdeen dans Hunger Games, étais-tu inquiète du fait que le film soit un tel succès que ça deviendrait un frein à une carrière enrichissante ?

Oui, bien sûr. J’avais peur que ça ne soit trop intense et que personne ne me verrait dans d’autres personnages. Mais je tenais vraiment au film. Je suis aussi fière de Hunger Games que de n’importe quel autre film que j’ai fait.

Tu as auditionné pour le rôle de Bella Swan dans Twilight à l’âge de 17 ans. Avec du recul, es-tu contente de ne pas l’avoir eu ?

Oh oui, c’est sûr. Je me rappelle quand le premier film est sorti, voir Kristen Stewart sur le tapis rouge et se faire suivre par les paparazzis partout où elle allait. Je n’imaginais pas que Twilight deviendrait un tel phénomène. Pour moi, et j’imagine pour elle, c’était juste une autre audition. Puis c’est devenu tout autre chose.

Si Happiness Therapy était un de nos films de l’année, quels sont les tiens ?

J’ai beaucoup aimé Argo, je l’ai trouvé brillant. Um, quoi d’autre ? Seven Psychopaths était merveilleux. Mais je n’ai pas vu assez de films cette année. J’ai été trop occupée à travailler.

Tu ne vas pas passer Noël à Hawaii ?

Non, je rentre voir ma famille. Mon frère vient de me dire dans un e-mail qu’on allait tous faire du tir.

C’est une tradition familiale ?

Non, il a juste trouvé cet endroit où l’on tire sur des cibles et où l’on prend un repas par la suite. Il est très excité pour ça. On ne l’a jamais fait jusqu’alors. Je ne sais pas s’il est doué au tir, mais je suis sûre qu’il est meilleur que moi. Je vais devoir amener mon arc et mes flèches.

Via HGgirlonfire