Interview de Francis Lawrence avec Empire

En plus de l'image de Effie et Peeta dans L'Embrasement, le numéro du mois de juillet du magazine Empire dévoile une nouvelle interview de Francis Lawrence où il parle du thème du deuxième film. 

Pour tous ceux qui veulent savoir pourquoi Hunger Games a pris feu quand un million de prétendants à la Twilight/Harry Potter se sont pris un mur, générant 691 millions de dollars de profit dans le monde et l’acclamation des critiques, un indice peut être apporté par une réplique du deuxième tome de la série de Suzanne Collins, L’Embrasement. « Je ne peux vraiment pas penser à embrasser quelqu’un alors que j’ai une révolte à mettre en place. » Dans le mille.

Pour Katniss Everdeen, jouée par Jennifer Lawrence, L’Embrasement ne parle pas de romance, ni même plus de lutte personnelle pour survivre. C’est désormais une rebelle avec une cause, qu’on le veuille on non.

« Tout s’ouvre dans ce film… Je pense que sans le deuxième et le troisième livres, le premier film semblerait être une histoire relativement courte, mais la mythologie s’ouvre et les enjeux prennent de l’ampleur. On réalise qu’il s’agit de beaucoup plus qu’une personne et que tout un pays, une révolte et la vie d’énormément de gens sont en jeu. »

[…]

« C’est différent cette fois-ci. À chaque fois avant les Jeux, on va au Capitole, on suit l’entraînement, on passe sur les chariots et par les interviews. Du coup, on a dû prendre soin de donner l’impression que ces moments sont différents. Ces tributs sont comme des vétérans de guerre. Tous ces gens, et ils l’ont tous d’une manière différente, ont une sorte de stress post-traumatique ; on commence à voir les fissures dans les personnages que l’on commence à connaître. Une fois que l’on arrive dans l’arène —la nôtre est tropicale donc la géographie était très différente— c’était facile. » […]

Le premier film a rapporté la majorité de ses bénéfices sur le territoire américain, mais il y a un potentiel de milliards de dollars avec cette franchise. Lawrence y croit clairement —il a signé pour réaliser les deux derniers films de Hunger Games, une adaptation en deux parties de La Révolte écrit par Suzanne Collins. « J’ai fait un tiers du chemin dans ce marathon, » rit Lawrence. « On dit que le corps ne commence à lâcher qu’après 30 kilomètres, donc le dernier sera le plus dur. »

Source : thepeacekeeper via The Hob