L'Embrasement dans le magazine Sci-Fi

Les fans américains vont pouvoir trouver Hunger Games : L'Embrasement en couverture du magazine Sci-Fi du mois de décembre, dont voici des extraits des interviews de Francis Lawrence et Jena Malone. 

• Francis Lawrence

« Je me sens vraiment proche des idées de la série et de cette idée des conséquences de la guerre, de ce que ça veut dire pour le monde, la façon dont ça change les gens, les pertes que ça implique et toutes les conséquences que ça a. »

« Je n’avais jamais envisagé de faire la suite où le monde a déjà été établi, mais une partie de ce que j’ai vu dans L’Embrasement était une grande opportunité de créer, sans avoir seulement à retourner en arrière, » admet-il. « Pour moi, cette histoire est où tout commence à s’embraser. Les personnages sont très différents parce que les jeux les ont changé. Le monde est différent. C’est l’hiver dans le District 12 et on y voit d’autres endroits, comme le quarter des Vainqueurs. On va également voir des Districts qu’on n’a pas vus précédemment. L’arène est complètement différente. J’ai trouvé qu’on avait l’opportunité d’humaniser Effie (Elizabeth Banks) et Haymitch (Woody Harrelson), tout comme l’opportunité d’ajouter de nouveaux acteurs. »

« Du coup, j’étais assez libre pour construire le monde, ce que j’aime faire, mais j’aimais beaucoup le chemin que prenais l’histoire. J’aime le fait que les enjeux soient plus grands pour le monde et j’aimais bien où commençait à aller le triangle amoureux. »

« Dans L’Embrasement, la partie émouvante du film se concentre sur la transition de Katniss qui est passée d’une survivante qui ne pensait qu’à ses proches au fait de devoir penser à ses sentiments envers ses deux amis de longue date, Gale Hawthorne (Liam Hemsworth) et Peeta. » Lawrence explique : « On voit ce que chacun des garçons représente pour elle : l’éloquence et la paix avec Peeta et la rébellion et le combat avec Gale. La façon dont ils s'équilibrent avec Katniss se met en place dans ce film et est fondamentale pour le prochain. »

« J’étais également très intéressé par la gêne entre Katniss et Peeta au début. Six mois se sont écoulés et on constate que, ‘’Wow, ils se sont vraiment éloignés.’’ J’aime beaucoup ça, ainsi que la reconnexion de Katniss avec Gale, puis le fait d’être renvoyée de force en quelque sorte avec Peeta. Mais pour en revenir aux conséquences de la guerre, j’aime beaucoup l’idée que deux personnes, qui se sont en partie rapprochés parce qu’ils ont vécu la même expérience traumatisante, sont maintenant renvoyées dans les Jeux. Bien qu’ils soient brisés, ils retournent dans ce monde et se rapprochent de nouveau suite à ce traumatisme en commun. Ça me plaît vraiment. Je pense aussi qu’on a fait du bon travail sur le personnage de Peeta avec Suzanne pour les aider à se reconnecter. Il y a une scène dans le train au début, quand ils se dirigent vers le District 11, qui je pense marche très bien dans l’idée de rétablir cette connexion entre eux. »

Quand on lui demande quelles étaient ses scènes préférées à tourner, Lawrence y réfléchit et déclare qu’il y en a trop. « Il y a des scènes pour lesquelles j’étais excité, comme les tirs dans le District 11, le sacrifice de Mags (Lynn Cohen), et quelques scènes très réussies avec Gale, Peeta et Katniss au moment des coups de fouet. »

Quant à la séparation de La Révolte en deux parties : « Je crois qu’il y a deux histoires différentes. Selon moi, les objectifs sont très distincts. La première est sur le fait de retrouver Peeta et l’autre est sur la revanche, c’est pourquoi on peut facilement les séparer. Ça permet d’explorer chacune de ces histoires au lieu de tout concentrer en une seule. »

• Jena Malone

« Le plus dur pour moi a été le tournage à Atlanta parce que je découvrais encore Johanna et j’avais du mal à sortir du personnage sur le tournage. J’avais plus l’impression d’être solitaire, de ne pas sortir et passer du temps avec les autres parce que je voulais la comprendre. Mais une fois qu’on est arrivés à Hawaï, j’ai compris qui elle était et j’ai pu me relâcher et réaliser que j’étais dans un endroit magnifique et j’ai commencé à passer plus de temps avec les acteurs et l’équipe. Ils étaient là : ‘’Oh Jena, tu es normale en fait et pas une folle come Johanna.’’ Les lieux m’ont un peu aidée à me mettre à l’aise. 

Je crois que la relation de Finnick et Johanna est tellement importante qu’à chaque scène qu’on avait ensemble, on y allait à fond parce qu’ils sont de vrais survivants. Ils ont grandi ensemble et je crois qu’ils se sont rapprochés pour cette raison. Je crois que c’est l’une des dernières belles relations dans la vie de Johanna et c’est quelqu’un sur qui elle peut vraiment compter.

Il y a une scène avec Stanley Tucci (Caesar Flickerman) qui me stressait un peu parce que je ne l’avais pas vu avant comme il se faisait maquiller donc on n’a pas pu en parler, mais on avait déjà travaillé ensemble auparavant. Je suis littéralement arrivée sur scène et j’ai dit : ‘’Hey Stanley, ça fait plaisir de te revoir,’’ et on a commencé la scène où je dois en gros lui cracher dessus agressivement. Après, alors qu’il essuie le crachat de son visage, il m’a dit : ‘’Merci Jena. Pour être honnête, c’était super.’’ Donc j’étais là : ‘’Oui !’’ »

Via Quarter Quell