C’est
un plaisir de vous revoir tous les deux une nouvelle fois. Hunger Games représentait-il le rôle dont vous rêviez, faire partie
de cette grande aventure ? Qu’en avez-vous pensé pendant le
tournage ?
EB :
Pendant
le tournage, nous étions comme une petite famille faisant un film. On se
sentait très isolés.
LK : On savait
qu’il y avait des attentes ; les livres sont tellement populaires, les
fans sont passionnés… Mais je pense que tout a commencé avec Gary, en ce qui
concerne le tournage. Tout était organisé, tout s’est passé en douceur. Il y
avait une très bonne ambiance. Heureusement, tous les acteurs se sont très bien
entendus. On a passé un très bon moment. On passait du temps ensemble le soir
après le tournage. Comme elle l’a dit, nous étions comme des amis et une
famille créatifs.
Est-ce
que c’est ce qui attend le nouveau Lenny Kravitz ? Après la rockstar, ce
sera la star hollywoodienne ?
LK : Vous savez,
j’en profite. Je suis nouveau et j’ai eu le plaisir de faire deux super projets
à la suite. J’ai hâte d’en faire plus.
Et
pourquoi pas un film français ?
LK :
Ce
serait super.
Vous
sauriez parler français dans un film ?
LK :
Je
dois m’entraîner.
[À Elizabeth] Et vous, pourriez-vous parler français pour un film ?
EB :
Non.
LK : Elle peut tout
faire. Ne la croyez pas. Elle peut tout faire.
EB : Il faudrait
que je prenne beaucoup de cours.
Qu’en
est-il de la musique ? Combien de chansons avez-vous écrites pour le
film ?
LK :
Non
non, je suis venu en tant qu’acteur.
Vous
avez dit que vous n’écririez pas du tout ou vous avez essayé ?
LK : Non, c’est
juste comme ça. C’est tentant, n’est-ce pas ?
Oui !
EB : Il avait
une tournée mondiale à préparer. Qu’est-ce que vous voulez qu’il fasse de
plus ?
LK : Ah oui,
j’oubliais. Je répétais pour ma tournée et je faisais le film en même temps.
EB : En même
temps.
LK : Ce qui
était… Quelque chose que je ne referai pas.
EB : Du coup on
a pu traîner avec tout son groupe.
Avez-vous ramené quelque chose du tournage ? Est-ce que vous avez volé un souvenir ?
EB : Je n’ai
rien volé…
LK : Tu aurais
pu prendre les perruques.
EB : J’aurais
aimé ! Quelqu’un se fera beaucoup d’argent avec ces perruques un jour et
ce ne sera pas moi. J’ai demandé de récupérer une paire de chaussures… On
verra.
Sympa.
Et toi, Lenny ?
LK :
Rien.
J’ai respecté la garde-robe, on doit respecter. Ce sont leurs affaires.
Est-ce
que vous pensez que les jeunes vous arrêteront dans la rue juste pour Hunger
Games maintenant ?
EB : Espérons
que je sois tellement méconnaissable que je puisse toujours aller au centre
commercial. Mais si ça devait se faire, je l’accepterai, ce serait adorable. J’espère
que les gens l’aimeront tellement qu’ils auront envie de le dire.
LK : Les gens
viennent déjà à des concerts en ayant écrit Cinna sur des affiches et en m’appelant
Cinna après le concert, vous savez, les fans dans la rue… Mais c’est super, ça
montre à quel point ils sont passionnés pour ce film et je pense qu’ils seront
agréablement surpris.
Merci,
c’était un plaisir.
LK :
Avec
plaisir.
Quel
était ton premier jour de tournage ? Est-ce que tu te rappelles de la
première chose que vous avez tournée ?
Oh là. Oh oui. Quelque chose dans le District
12, mais je ne me rappelle plus quelle scène exactement. Je ne faisais que
courir dans le District.
Est-ce
que ça t’a pris du temps pour te mettre dans la peau du personnage ou ce fut
facile parce que tu as lu les livres ?
C’était assez facile vu que j’avais lu le
scénario et les livres.
Qu’est-ce
qui était le plus dur ?
La chaleur [Rire]. Quand on tournait à
Asheville dans la forêt, elle n’arrête pas de courir et elle n’enlève jamais sa
veste. Elle ne marche jamais. Avec la chaleur, ça faisait beaucoup.
Es-tu
intimidée de voir certains des acteurs avec lesquels tu travailles ?
Pourrais-tu me donner un exemple ?
Oui. Il y a Donald Sutherland. Récemment,
j’ai tourné un film avec Robert De Niro. J’étais tellement intimidée que je
l’ai complètement ignoré. Je me suis dit que je n’allais pas crier, je la
jouerais complètement cool. Mais j’ai fait tout le contraire. Je suis passée
juste devant lui et je l’ai ignoré. Plus tard, on a parlé et je crois que ça
l’a rassuré parce que soit il a cru que j’étais une conne, soit que je ne
savais pas du tout qui il était. À chaque fois que je le voyais, je l’évitais.
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