Scans de l'article de L'Embrasement dans Entertainment Weekly

Voici un aperçu des scans de l'article consacré à L'Embrasement dans le prochain numéro de Entertainment Weekly (où le still de Katniss ci-dessus avait été dévoilé). 

C’est tellement rare pour un film d’arriver à capturer cette magie qui vit dans les pages d’un livre qu’on aime. Et pourtant, c’était l’expression forte et paniquée de Jennifer Lawrence quand Hunger Games a atteint son climat et qu’on a su que notre héroïne rentrerait bien chez elle. Notre battante exténuée affrontait un futur incertain. Il s’est avéré que la suite, L’Embrasement, aussi. Seulement quelques mois avant que la production ne commence, le film lui-même s’est retrouvé sans réalisateur et sans scénario. « On est tous passé par une période où on se disait : ‘’Mec, on ne sait pas du tout ce qu’il va se passer,’’ » explique Lawrence.

C’est là qu’intervient Francis Lawrence (sans lien avec Jennifer), un réalisateur habitué à travailler sous pression. (Il a fait le thriller apocalyptique avec Will Smith sous les mêmes conditions de temps, en utilisant son talent et sa nature affable dans un emploi du temps de production brutal.) « Lionsgate savait que je pouvais gérer la taille du film et nous étions tous d’accord de ce que devrait donner le film, » dit-il. « C’est toujours très porté sur l’histoire de Katniss –il n’y a pas de diversions. Je voulais vraiment rester fidèle au livre et je ne voulais pas le réinventer d’une quelconque façon que ce soit. Il avait juste besoin d’une adaptation. »

La productrice Nina Jacobson a donc installé son nouveau réalisateur et l’auteure de Hunger Games Suzanne Collins dans une chambre d’hôtel de Manhattan où ils ont passé trois jours à mettre au point un nouveau scénario avant que le scénariste Michael Arndt (Toy Story 3) n’intervienne. Pour le bien du film, ils ont réduit le premier tiers du bouquin, dans lequel une Katniss traumatisée est enfermée dans un débat intérieur dans lequel elle se demande si elle tient plus à elle ou à la révolution qu’elle a involontairement provoqué. La scène où elle tombe sur des réfugiées du District 8, Bonnie et Twill, dans la cabane de chasse de son père par exemple ? Coupée. Ou quand elle tombe de la clôture de barbelés et se tort la cheville ? Disparue.

Mais le point central du livre reste intact, nous promet Francis Lawrence. Le Président Snow (Donald Sutherland), craintif de les tensions qui s’élèvent dans Panem, condamne des Katniss et Peeta (Josh Hutcherson) sous le choc à retourner au Capitole et à s’entretuer une fois de plus dans une version remplie de stars des Hunger Games. Philp Seymour Hoffman interprète Plutarch Heavensbee, le nouveau Haut Juge et Jeffrey Wright est un ancien vainqueur renvoyé dans la bataille, tout comme Sam Claflin (Blanche Neige et le Chasseur) dans le rôle du charmeur du District 4 au trident Finnick Odair. Claflin a passé de nombreuses heures à se préparer à sa toute première scène, où il doit simplement faire un nœud sur une corde tout en parlant à Katniss. « Je voulais faire ça debout, tout en parlant, » raconte l’acteur, qui a épousé l’actrice britannique Laura Haddock le mois dernier. « Je m’étais entrainé sans relâche pendant des semaines dans ma chambre d’hôtel en essayant de faire un nœud. Je me rappelle que j’étais sur Skype avec [Laura] et elle m’a dit : ‘’Tu as vraiment l’air cinglé.’’ »

Les fans doivent attendre six mois de plus avec de voir si la suite sera à la hauteur du deuxième tome de la trilogie de Collins. Mais il y a de quoi espérer. Lawrence a fait venir une nouvelle costumière, Trish Summervielle, pour monter d’un cran le niveau de sophistication de la mode du Capitole. Et un nouveau superviseur des effets spéciaux, Janek Sirrs (Avengers) devrait produire les effets requis pour l’arène d’un plus grand niveau.

Ce qui est le plus encourageant dans tout ça, c’est que l’héroïne du livre est heureuse. « Francis est vraiment passionné par le livre, » dit Jennifer Lawrence. « Ça se voyait qu’il n’était pas simplement excité de faire un grand film. » Vous entendez ça, les lecteurs ? C’est l’un des nôtres. —Karen Valby

Source : HG Network