Commentaires de Gary Ross à propos du teaser trailer

MTV a posté une vidéo (inaccessible en dehors des États-Unis) dans laquelle le réalisateur du film Hunger Games parle de façon plus approfondie du premier aperçu du film que nous avons eu cette nuit. 

La vision de Katniss

Le roman de Suzanne Collins est un récit à la première personne et il est clair que d’après le teaser, Ross a tenté de capturer cette sorte d’accès immédiat à l’esprit de Katniss. « Je pense que l’une des choses les plus importantes pour adapter un livre comme celui-ci est de refaire vivre au lecteur l’expérience vécue pendant la lecture – le même genre d’expérience viscérale qu’ils ont eue, » a-t-il expliqué. « Je pense que la raison pour laquelle tout le monde a ressenti ce que Suzanne a fait aussi intensément est qu’ils étaient avec ce personnage, ils la comprenaient, ils se mettaient à sa place, ils étaient dans sa tête. C’était une expérience réellement intense. Mon travail pour un film est tout d’abord et surtout de refléter cela.

« Comment entre-t-on dans l’esprit de Katniss ? Comment ressent-on ce qu’elle ressent ? Comment devient-on elle ? » poursuivit Ross. « La première chose qui permet de faire cela est Jennifer Lawrence, parce que c’est une actrice réellement incroyable. Elle a tellement de profondeur, de pouvoir, de talent, de sophistication, de sensibilité et de subtilité qu’elle est devenue Katniss Everdeen comme un synonyme. J’espère que les gens pensent de Jen et Katniss à la fin de l’adapation des trois livres ce qu’ils ressentaient à propos de Daniel Radcliffe et Harry Potter – qu’ils sont devenus des doubles l’un de l’autre.

La voix de Gale en fond

Cette voix que vous entendez en fond pendant la bande-annonce ? C’est l’ami de Katniss du District 12, Gale Hawthorne (Liam Hemsworth). Et Ross a une idée spécifique en tête sur l’importance d’insérer Gale dans la vidéo initiale (et non pas le compagnon de Katniss dans les Jeux, Peeta Mellark).

« Comme chacun le sait, Gale a une place énorme dans la vie de Katniss, mais il n’a pas une importance aussi importante dans le premier livre que dans le deuxième. Je pense qu’il est très, très présent et incroyablement important, mais il y a bien entendu le voyage vers le Capitole et ensuite dans l’arène, où Peeta finit par jouer un rôle plus grand. Mais il est dans sa tête, il est dans sa vie, il représente comme un écho pour elle à travers les Jeux, comme tous les lecteurs le savent, donc ils jouent un rôle visiblement important. »

La difficulté de tournage

Bien que Ross et son équipe n’aient pas eu à gérer des boules de feu géantes dans les bois, comme le fait Katniss dans le premier livre, le réalisateur a révélé que le plateau de tournage en forêt en Caroline du Nord a été un sacré challenge à la production. « C’était comme tourner au Vietnam, » dit-il. « J’avais l’impression de faire Apocalypse Now. C’était tellement difficile. On a dû passer six semaines en extérieur dans la jungle chaque jour, à randonner en montagne avec des caméras, dans la boue et sous des averses de pluie. On l’a tous ressenti, mais personne ne l’a plus ressenti que Jen. Ça a été une expérience physique incroyablement intense pour elle. »

Ça ne fait que commencer

Bien que Ross ait été fier de nous montrer son premier extrait, il nous a dit que ce n’était que le commencement et qu’il avait hâte que les gens voient certaines scènes et personnages en particulier. « On est toujours en tournage, donc ce n’est malheureusement qu’un teaser, » expliquait-il. « On n’a pu vous en donner qu’un petit peu parce qu’on est toujours en train de faire le film. Je dois repartir dans une demi-heure pour tourner. Mais il y a encore beaucoup de chose à venir qui seront, je pense, réellement épiques, très émouvantes et incroyablement intenses. Je pense qu’on a fait des choses incroyables avec les mutations. Je pense qu’on a fait un travail exceptionnel pour amener le Capitole à la vie et je pense que ce sera vraiment, vraiment excitant pour les gens. Et toutes les performances ! Attendez de voir Stanley Tucci interpréter Caesar Flickerman. »

Ah, impatience quand tu nous tiens...