Jimmy : Il a deux ans, notre permière invitée
assistaient aux Oscars nominée en tant que meilleure actrice pour la première
fois et elle n’était même pas assez vieille pour s’acheter une bière. Cette
année, elle peut boire autant qu’elle le souhaite, elle est nominée aux Oscars
et a remporté le Golden Globe pour sa performance dans Happines Therapy. Je vous demande d’accueillir Jennifer
Lawrence !
Jennifer :
Salut ! Comment ça va ?
Jimmy : Ça fait plaisir de te voir.
Jennifer : De même.
Jimmy : Comment te sens-tu ? Je sais que tu as
été un peu malade.
Jennifer : Oui, un peu
malade et un peu bourrée. Les producteurs m’ont faire prendre deux shots de
tequila.
Jimmy : On a les meilleures personnes du business
ici. Deux shots de tequila ?
Jennifer : Oui, avec
une bière. Mais la bière, c’est moi qui l’ai voulue.
Jimmy : Mais tu vas bien ?
Jennifer : Oui, je
vais bien. Je suis allée chez le médecin aujourd’hui pour faire une radio de
mes poumons et j’ai découvert que mes seins n’étaient pas symétriques. C’est
tout ce que j’ai vu.
Jimmy : Il m’est arrivé la même chose, ce n’est pas
grave.
Jennifer : J’étais là,
avec les médecins qui regardaient mes poumons et je ne me sentais vraiment pas
à ma place alors j’ai dit : « Mes seins ne sont pas
symétriques ? » Du coup, ils étaient évidemment surpris et gênés donc
je me suis dit que j’allais me sortir de là en le répétant. Ils m’ont
dit : « Un radiologue va venir vous voir pour vos poumons, » et
j’ai ajouté « Et pour mes seins. »
Jimmy : Est-ce que ça t’inquiète ?
Jennifer : Je ne m’en
inquiétais pas jusqu’à ce que je fasse cette radio. J’espère juste que personne
ne verra mes seins sur une radio. J’espère que personne ne me verra sous ce
jour.
Jimmy : Tu as eu deux années incroyables, mais ces
derniers mois ont été particulièrement incroyables avec le Golden Globe,
félicitations pour ça.
Jennifer : Merci.
Jimmy : C’est une soirée fun, ça aussi. Tout le
monde boit, on est assis à une table avec des célébrités… Avec qui étais-tu
assise ?
Jennifer : Il y a
littéralement des célébrités partout. J’étais assise avec ma famille, Bradley
et David… Mais pas Adele. Elle était à la table juste à côté de la mienne et
j’avais beaucoup de fièvre, je n’avais pas la force de bouger. J’ai vu Adele,
il n’y avait personne entre nous. Elle était assise toute seule et mon père
était à côté de moi et j’ai juste levé mon bras et… Mon père m’a fait :
« Qu’est-ce qu’il y a Jen ? » « J’ai vu Adele. Juste
là. » Je n’ai rien pu dire.
Jimmy : Adele a probablement préféré que tu ne
puisses pas la toucher, au final.
Jennifer : Oui, je
serais arrivée avec 40°, en toussant…
Jimmy : Je me demande combien de personnes tu as
contaminées aux Golden Globes.
Jennifer : Sans parler
des gens qui m’ont contaminée moi !
Jimmy : C’est vrai.
Jennifer : Qui m’a
contaminée, moi ?
Jimmy : On aimerait bien savoir qui c’est, je me le
dis tout le temps. Tu te rappelles quand on était petit, on nous disait que si
on faisait pipi dans la piscine, l’eau deviendrait rouge autour de nous pour
qu’on soit terrifié… Ils devraient faire la même chose avec les microbes !
Jennifer :
Exactement !
Jimmy : Mais en fait, je crois que c’est mieux de
ne pas savoir.
Jennifer : Oui, parce
que sinon on se battrait. C’est une raison tout à fait plausible de s’énerver
contre quelqu’un. « Tu m’as refilé la pneumonie atypique. Je ne sais même
pas quoi dire. Tu es un gros problème. »
Jimmy : Tu as des suspects ?
Jennifer : La
Hollywood Foreign Press. J’ai serré beaucoup de mains.
Jimmy : Ta mère est ici dans le public, non ?
Jennifer : Oui, elle
est là.
Jimmy : Où est-elle ? Oh, la voilà !
Jennifer : Hey !
Désolée. Oh mon Dieu, ils lui ont donné un micro. C’est encore pire que de m’en
donner un à moi. Je suis désolée, je ne voulais pas boire. Ils m’ont dit :
« Bois ça ! » et ils m’ont forée.
Jimmy : Tu vas avoir des problèmes pour avoir
bu ?
Jennifer : Je ne sais
pas !
Jimmy : [À la mère
de Jennifer] Est-ce qu’elle va avoir des
problèmes ?
Maman de Jennifer : Les shots
de tequila, ce n’est probablement pas ok.
Jennifer : Je suis
d’accord, elle a raison.
Jimmy : Peut-être qu’un shot de grippe aurait été
mieux. Je vous ai vue sur le tapis rouge.
Maman de Jennifer : Oh, vous
parlez de moi ?
Jimmy : Oui, je crois que je vous ai vue…
Jennifer : Vous l’avez
vue annoncer en avant-première que j’allais faire Hunger Games il y a deux ans, aux Oscars.
Kimmy : Oh, qu’est-ce qu’elle a dit ?
Jennifer : On ne
m’avait même pas officiellement offert le rôle, ou alors c’était secret, mais
c’était vraiment très protégé. « N’en parle pas, ne fais rien. » Et
je vois ma mère, entourée de journalistes, dire : « Mon livre préféré
est Hunger Games » avec un clin
d’œil.
Jimmy : Tes parents viennent aux Oscars avec
toi ?
Jennifer : Bien sûr.
Jimmy : C’est obligé. Tu leur as déjà donné leurs
places ?
Jennifer : Je n’ai
jamais vraiment eu de problème pour obtenir des places pour ma famille, ce qui
est bizarre parce que je crois que c’est toujours compliqué d’amener quelqu’un,
mais je pense qu’ils sont dans la Mafia ou quelque chose dans le genre. Il se
passe définitivement quelque chose.
Jimmy : [À la mère de Jennifer] Donc vous avez réussi à obtenir des places ? Naomi Watts est venue
et elle a dit qu’elle avait eu des difficultés pour obtenir des places pour sa
famille aux Oscars. Mais je crois que les gens mentent
Jennifer : C’est
tellement simple !
Jimmy : Est-ce que tes parents te gênents ? [À
la mère de Jennifer] Je crois me appeler
vous avoir vue pleurer sur Access Hollywood ou quelque chose dans le genre.
Maman de
Jennifer : Elle venait de me marcher sur le pied.
Kimmy :
Est-ce que ça te donne envie de pleurer, quand tu les vois pleurer ?
Jennifer :
Non,
jamais. Je dit juste : « Arrête de pleurer, femme. » Mon père et
moi, on agit différemment quand on est face à une caméra. Lui et moi, on se
transforme directement en ploucs et ma mère se transforme en saule pleureur. Elle
n’arrive pas à se contrôler. On est une famille totalement normale. Je suis
bourrée, elle pleure…
Jimmy : Comme n’importe quel américain. On va faire
une courte pause, on va revenir et voir un extrait de Happiness Therapy, c’est un super film, je ne l’ai pas vu. On
revient.
Jimmy : Ta mère est ici dans le public, non ?
Jennifer : Oui, elle
est là.
Jimmy : Où est-elle ? Oh, la voilà !
Jennifer : Hey !
Désolée. Oh mon Dieu, ils lui ont donné un micro. C’est encore pire que de m’en
donner un à moi. Je suis désolée, je ne voulais pas boire. Ils m’ont dit :
« Bois ça ! » et ils m’ont forée.
Jimmy : Tu vas avoir des problèmes pour avoir
bu ?
Jennifer : Je ne sais
pas !
Jimmy : [À la mère
de Jennifer] Est-ce qu’elle va avoir des
problèmes ?
Maman de Jennifer : Les shots
de tequila, ce n’est probablement pas ok.
Jennifer : Je suis
d’accord, elle a raison.
Jimmy : Peut-être qu’un shot de grippe aurait été
mieux. Je vous ai vue sur le tapis rouge.
Maman de Jennifer : Oh, vous
parlez de moi ?
Jimmy : Oui, je crois que je vous ai vue…
Jennifer : Vous l’avez
vue annoncer en avant-première que j’allais faire Hunger Games il y a deux ans, aux Oscars.
Kimmy : Oh, qu’est-ce qu’elle a dit ?
Jennifer : On ne
m’avait même pas officiellement offert le rôle, ou alors c’était secret, mais
c’était vraiment très protégé. « N’en parle pas, ne fais rien. » Et
je vois ma mère, entourée de journalistes, dire : « Mon livre préféré
est Hunger Games » avec un clin
d’œil.
Jimmy : Tes parents viennent aux Oscars avec
toi ?
Jennifer : Bien sûr.
Jimmy : C’est obligé. Tu leur as déjà donné leurs
places ?
Jennifer : Je n’ai
jamais vraiment eu de problème pour obtenir des places pour ma famille, ce qui
est bizarre parce que je crois que c’est toujours compliqué d’amener quelqu’un,
mais je pense qu’ils sont dans la Mafia ou quelque chose dans le genre. Il se
passe définitivement quelque chose.
Jimmy : [À la mère de Jennifer] Donc vous avez réussi à obtenir des places ? Naomi Watts est venue
et elle a dit qu’elle avait eu des difficultés pour obtenir des places pour sa
famille aux Oscars. Mais je crois que les gens mentent
Jennifer : C’est
tellement simple !
Jimmy : Est-ce que tes parents te gênents ? [À
la mère de Jennifer] Je crois me appeler
vous avoir vue pleurer sur Access Hollywood ou quelque chose dans le genre.
Maman de
Jennifer : Elle venait de me marcher sur le pied.
Kimmy :
Est-ce que ça te donne envie de pleurer, quand tu les vois pleurer ?
Jennifer :
Non,
jamais. Je dit juste : « Arrête de pleurer, femme. » Mon père et
moi, on agit différemment quand on est face à une caméra. Lui et moi, on se
transforme directement en ploucs et ma mère se transforme en saule pleureur.
Elle n’arrive pas à se contrôler. On est une famille totalement normale. Je
suis bourrée, elle pleure…
Jimmy : Comme n’importe quel américain. On va faire
une courte pause, on va revenir et voir un extrait de Happiness Therapy, c’est un super film, je ne l’ai pas vu. On
revient.
[Coupure]
Jimmy :
C’est
Jennifer Lawrence dans Happiness Therapy.
C’est dramatique dans certaines scènes mais le film est également très drôle et
tu as fait un boulot fantastique. Bradley Cooper est super aussi, évidemment
avec les Golden Globes… Ce rôle que tu as joué… Tu n’es pas comme ça, si ?
Jennifer : J’espère
bien que non.
Jimmy : Le réalisateur du film, David O. Russell…
Jude Law était ici et il racontait... Il a l’air bizarre et j’ai vu des clips
d’acteurs de certains de ses autres films, où ils se disputent et tout. Est-ce
que ça t’est arrivé aussi ?
Jennifer : Non. Le
plus gros problème entre lui et moi c’est que nous sommes les mêmes. On
n’arrive pas à se concentrer pendant plus de 3 secondes donc sans Bradley, on
n’aurait réussi à rien faire. Le truc de David, c’est qu’il se tenait toujours
près de nous. Il y a une scène dans un bistrot et il était allongé sur le
fauteuil juste à côté de moi, à 10 centimètres. Je suis en train de parler, de
faire la scène je l’entendais faire : « Oh seigneur… Oh j’ai détesté
ça. Oh c’est tellement mauvais. » Au bout d’un moment je me suis
retournée et je lui ai demandé : « Tu veux que je fasse autre
chose ? » et il a fait : « Oui ! Tout sauf ça. »
Jimmy : Vraiment ? Mais pourquoi se met-il si
près ? Il veut être dans l’action ?
Jennifer : J’imagine
que c’est ça.
Jimmy : Wow, c’est très bizarre.
Jennifer : Oui, mais
ça marche.
Jimmy : Les autres réalisateurs font-ils ça ?
Jennifer : Non.
Jimmy : Voudrais tu
retravailler avec lui ?
Jennifer : Oh oui,
j’adorerais.
Jimmy : Es-tu prête pour les Oscars ? Tu vas
écrire un discours ?
Jennifer : Non. C’est ma
seule superstition, de ne rien écrire parce que déjà, j’ai l’impression que ça
fait prétentieux.
Jimmy : Je suis d’accord.
Jennifer : Ça fait
présomptueux et quand on arrive dans la voiture, tout le monde me demande si
j’ai préparé quelque chose et je suis là : « Stop ! » parce
que ça me stresse. Je ne réagis pas comme ça, parce que normalement, je n’ai
pas pris deux shots de tequila.
Jimmy : Je ne sais pas pourquoi j’y pense toujours
pendant une cérémonie, mais les gens qui ont une liste de remerciement, quand
ils rentrent chez eux et enlèvent leur smoking ou leur robe et ils doivent
l’enlever et le jeter.
Jennifer : Oh mon
dieu. Et bien je ne veux pas être cette personne.
Jimmy : C’est un moment terrible.
Jennifer : Voilà. C’est
pour ça que je vais partout en me disant : « Je suis une loser, »
et ensuite ça fait une bonne surprise.
Jimmy : Tu ne t’inquiètes pas d’oublier les gens
importants ?
Jennifer : Non parce
qu’heureusement, ces personnes me regardent fixement quand j’y suis. Je n’ai qu’à
regarder. Ils sont tous là, donc c’est facile de s’en rappeler.
Jimmy : Je te souhaite le meilleur, on sera de l’autre
côté de la rue pour te soutenir.
Pour l'anecdote, vous pouvez voir l'interview ICI de la mère de Jennifer sur le tapis rouge des Oscars où elle avait parlé de Hunger Games à une période où de très nombreuses rumeurs entouraient le casting du film.
je ne sais pas si tu sais, mais ce soir sur Canal+ il y a Hunger Games
RépondreSupprimerOui, je m'apprête justement à le poster sur les réseaux sociaux :)
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