mardi 15 janvier 2013

Interviews de Jennifer Lawrence avec Access Hollywood

Pendant la soirée des Golden Globes, Acess Hollywood a interviewé Jennifer Lawrence à deux reprises (sur le tapis rouge et dans les coulisses de la cérémonie).


Tu es plus grande que je ne le pensais ; comment vas-tu ?
J’ai des chaussures énormes.
Oh vraiment ? Je peux les voir ?
Non parce ce sont des chaussures orthopédiques affreuses que je dois garder cachées…
Donc tu penses en permanence au fait que tu ne dois pas les montrer ?
Voilà.
Mais en vrai, quelle taille fais-tu ?
Je fais 1 mètre 76.
Oh oui, d’accord.
Oui, je suis normale.
À quel point es-tu excitée pour cette saison des Awards ? Il y en a partout autour de toi.
Oui, c’est vraiment incroyable. Le simple fait de pouvoir partager ça avec tous les acteurs du film et David, c’est incroyable.
Oui, puisque chaque acteur a été nominé dans les quatre catégories des Oscars… C’est un bel hommage au film.
Absolument. Un hommage à David O. Russell. C’est absolument incroyable d’avoir ça avec tout le monde.
23 ans… Ça fait beaucoup à tourner pour toi, tu es si jeune ! Étais-tu prête pour ça ?
J’étais folle du scénario et j’aimais bien son personnage. David et moi avons eu quelques discussions pour s’assurer qu’on était sur la même longueur d’onde et je me suis lancée.
Bradley et toi avez fait un autre film ensemble, Serena. As-tu obtenu ce rôle après Happiness Therapy ?
Je savais déjà que j’allais faire Serena mais on cherchait l’acteur principal et j’ai demandé à Bradley s’il serait intéressé pour le faire, il a dit oui et ensuite ça s’est fait tout seul.
Wow. En tout cas, vous avez une bonne alchimie dans ce film. Et quant à De Niro…
Oh mon dieu…
Comment est-il en vrai ?
Merveilleux. Tout ce qu’on peut rêver : il est drôle, il est gentil, vrai, attentionné… Il est parfait.
L’histoire de l’arc est vraie ? Tu croyais qu’il y avait des cambrioleurs chez toi et tu t’es préparée à te défendre avec un arc et des flèches ?
Oui. C’est vraiment histoire qui n’aurait pas dû être imprimée, mais oui, c’est vrai.
Mais ce n’étaient pas des cambrioleurs ?
Non… Dans mon appartement, il y a une porte sur le palier qui mène à un autre immeuble et ils se trouvaient là et je les entendais jusque dans mon appartement, je croyais qu’ils étaient chez moi. Et je leur ai lancé une flèche dessus.
Vraiment ?
Oui, mais je croyais…
C’est grâce à Hunger Games que tu sais le faire.
C’est la meilleure façon que je connaisse de me défendre, alors…
Tu te débrouilles bien ?
Oui, ça va. Allez, donnez-le moi, je vais vous montrer. Juste pour vous prévenir, vous allez être infecté ; j’ai la grippe.
Tu as la grippe ?
Oui.
Ok, c’est parti.
J’ai réussi !
Essaie de toucher Seacrest [un journaliste].
Je ne sais pas si ça ira assez loin.
Il nous en reste une, on va juste lui faire peur.
Ooh… Il faut que vous enleviez cet arbre.
On coupera l’image où tu atteint le côté de sa tête, d’accord ?
Ajoutez des effets spéciaux. [Tousse]
Tu as la grippe ? Depuis quand ?
Ce matin, à vrai dire. Je me suis réveillée en tremblant, j’étais trempée de sueur avec 40° de fièvre.
Tu as pris quelque chose ?
Oui. Paracétamol, antibiotiques… D’autres choses dont je ne connais pas le nom.
Est-ce qu’on s’est serré la main quand tu es arrivée ?
Non, je n’ai touché personne. La saison des Awards, c’est celle de la grippe, on ne devrait pas se serrer la main.
Je vais te dire au revoir, retiens ta respiration… Coup de poitrine !

Traduction :

Qui penses-tu que Harvey Weinstein a tué ?
Oh mon dieu, je n’ose même pas imaginer. On ne saura jamais.
C’est tellement drôle. Tu avais préparé un discours pour ce soir ?
Non, parce qu’à chaque fois que j’essayais… Déjà, je trouvais ça présomptueux donc dès que j’y pensais, je me disais : « Jen, arrête ça. » En prenant ma douche ce matin, j’y ai pensé et je me suis dit que je n’allais pas gagner mais dans le cas où ça se ferait, je devrais penser à deux, trois tucs à dire.
Tu t’habitues à ça ? La dernière fois, pour Winter’s Bone, ça a dû être effrayant. Maintenant, ça recommence !
Je sais, c’est très bizarre. Mais c’est impossible de s’y habituer.
Qui t’impressionne ? Tu as donné quelques noms : Leonardo Di Caprio…
Bill Murry. Meryl Streep.
Pourquoi Bill Murry ?
Parce que je suis sa plus grande fan… Quelqu’un m’a présentée à Daniel Day Lewis l’autre jour et je parlais tellement vite… Si j’admire vraiment quelqu’un, je dois garder mes distances.
Il savait qui tu étais ?
Oui, c’était de la folie.
Bradley Cooper a dit la même chose : il était terrifié de rencontrer Daniel Day Lewis, mais excité et il espérait que ça se soit bien passé.
C’est marrant parce qu’en parlant avec Daniel, j’ai dû lui dire ce que Bradley avait oublié de lui dire parce qu’il m’a dit : « Mince, je ne lui ai pas dit ce que je voulais vraiment lui dire ! » et je lui ai dit : « Ne t’en fais pas, je m’en occupe. » Et du coup je lui ai dit ces choses et il m’a dit : « C’est marrant parce que Bradley n’a pas assez parlé et maintenant, tu parles trop. »
Il ne t’a pas vraiment dit ça ?
Non, c’est juste que je m’excusais pour Bradley qui avait oublié de dire des choses, c’était drôle et vrai, ça va.
La réplique de Meryl Streep. Génial !
Merci. Mais ça ne vient pas de moi, c’est dans The First Wives Club.
Vraiment ? Magnifique ! Tes frères qui t’embêtaient quand tu étais petite… Sont-ils chez eux, tout de suite ?
Oui.
Allez, appelle-les. Je veux les entendre te remercier. Et ne t’inquiète pas, le numéro sera intraçable.
D’accord. Ça sonne ?
Ça sonne.
Salut, c’est Blaine.
Salut c’est Jen ! Salut, c’est moi.
J’allais justement t’envoyer un texto.
Qu’est-ce que tu allais dire ?
J’allais te remercier pour nous avoir cités, ça me touche. Sérieusement, c’est gentil de ta part.
Oooh, merci. On est à la télé, en ce moment. Désolée, j’ai oublié de le préciser, je me suis laissée emporter. J’ai oublié de préciser qu’on est dans Access Hollywood.
Oh, dis leur bonjour de ma part.
Ok.
Merci beaucoup de nous avoir cités, vraiment. C’était trop gentil.
Ben est là ? Tu es avec lui ?
Non, il n’est pas là.
Oh ok. Bon, je t’aime.
Il est très gentil. Quel âge a-t-il ?
Euh 27 ans, je crois.
Salut.
Tellement gentil ! Il est si fier de toi.
Mais oui ! Maintenant je m’en veux.
Qu’est-ce que ça fait de savoir que ce sont tes grands frères et qu’ils te regardent ?
Ils ne regarderaient jamais ce genre d’émission, ils le font juste pour moi.

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