Francis Lawrence a discuté de L'Embrasement avec MTV, ainsi que du casting de Sam Claflin ou encore du tournage des scènes de l'arène.
En
prenant les rênes seulement un an et demi avant la sortie de L’Embrasement au cinéma, Francis Lawrence a dû s’activer dès le
début. Et même s’il a eu quelques problèmes pour s’appuyer sur la vision de
Ross, intégrer une famille de film déjà établie était un tout autre problème.
« J’aimais beaucoup que ce Gary a fait,
mais j’ai un style différent du sien, » expliquait Lawrence. « Du
coup, ça a été facile pour moi de m’asseoir avec les personnes impliquées dans
le film et de dire en gros : ‘’Voilà ce que j’ai aimé dans ce que Gary a
fait et que j’aimerais poursuivre et voilà ce que je ferais différemment.’’ Le
plus dur pour moi, honnêtement, a été d’arriver dans un monde et avec une
équipe qui était déjà là pour le premier film, évidemment tous les acteurs,
toutes les personnes qui sont revenues du premier et dont j’ai hérité. J’avais
peur de ce qu’ils allaient ressentir… Je crois qu’en général, tout le monde a
été très accueillant et a travaillé très dur, donc ça a été très fun de
travailler avec tout le monde. Je crois que certaines personnes étaient
vraiment déçues que Gary ne le fasse pas, et ça avait moins à voir avec le fait
que ce soit moi qui le fasse, que Gary soit parti. Ils ont signé avec
Gary ; ils aiment Gary. Et je pense qu’il y avait définitivement une
certaine tristesse sur ce point. »
Finnick
est mieux que bien. Quand Lawrence a hérité de la franchise Hunger Games, il a également hérité de la responsabilité de choisir
le personnage le plus attendu de L’Embrasement :
Finnick Odair, le tribut du District 4. Fut un temps où il semblait que tous
les acteurs de moins de 35 ans étaient en lice pour obtenir le rôle, mais c’est
la star de Blanche-Neige et le Chasseur
Sam Claflin qui a finalement obtenu le trident. Beaucoup de fans étaient
sceptiques du casting de Claflin, mais Lawrence a assuré que l’acteur de 26 ans
répondra aux attentes des fans.
« [Claflin] est très athlétique, ce qui
tombe très bien. Il est en super forme. Il est très charismatique, » dit
Lawrence. « Mais j’ai aussi pensé au long terme. Il a une profondeur dans
ce livre. Sur le long terme, c’est en fait un personnage émouvant et très
loyal, ainsi qu’un personnage amoureux ; quelqu’un qui a connu beaucoup de
tristesse. Et il a su toucher ce point, tout en restant très charmant, sexy et
beau au possible. »
Approfondir
Haymitch. Une autre chose à faire sur la liste de Lawrence était d’avoir
une discussion avec l’acteur Woody Harrelson pour approfondir son approche de
l’alcoolique du mentor du District 12 Haymitch Abernathy. Harrelson avait
précédemment dit à MTV News qu’il avait voulu pousser un peu plus le côté ivre
que Ross ne le souhaitait –ce que, tout comme le stress post-traumatique de
Haymitch, le réalisateur et l’acteur ont regardé de plus près.
« Une des choses que nous voulions
approfondir… est toute cette idée de stress post-traumatique, et une des choses
importantes pour Suzanne [Collins] est l’idée des conséquences de la guerre,
qui est un thème central des trois livres, » expliquait Lawrence.
« Une des choses que j’aime vraiment dans ce livre et que l’on commence à
voir pourquoi Haymitch est comme il est, pourquoi les gens sont comme ça,
donc lui et moi avons pas mal travaillé là-dessus. Et on a aussi pas mal joué
avec la vraie part humaine de Haymitch parce qu’il peut être très cynique et
sarcastique par moments. Mais je crois qu’il a également un côté plus humain,
dans ce film. »
Préparation
de l’arène. Bien que les tributs retournent dans l’arène dans L’Embrasement, c’est une arène
complètement différente, ce qui a posé quelques problèmes à Lawrence.
« Ce qui se passe dans l’arène, c’est
assez compliqué… Juste parce qu’il y a le centre de l’arène où se trouve la
corne d’abondance, ainsi que l’eau et les rayons. Une plage circulaire avec une
jungle autour, ça n’existe pas, donc on doit en quelque sorte assembler les
pièces, » expliquait-il. « Et vous savez, même si on se dit que c’est
cool de tourner à Hawaii, c’est assez compliqué quand on est sur la plage avec
les vagues et les marées. Une fois, notre matériel a été emporté par la marée,
et puis… tourner dans la jungle avec de la boue, des insectes et de la pluie.
Les journées sont courtes, donc on a peu de temps et on transporte des caméras IMAX
de 50 kilos. »
La
version finale ? Après les tournages en Géorgie et à Hawaii,
la production de L’Embrasement s’est
terminée en décembre. Lawrence a déjà commencé le long processus de montage du
film, bien qu’il soit loin d’avoir terminé.
« Il y a des séquences qui sont éditées, »
dit-il. « Il y a toujours des choses manquantes que je n’ai pas vues parce
qu’il y a beaucoup d’images et qu’on faisait des semaines de six jours, du coup
c’était vraiment difficile pour [le monteur] de rester à la page alors que nous
poursuivions. Une bonne partie a été éditée, mais je ne me suis pas assis pour
tout regarder du début à la fin. »
Via The Hob
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire