Kelly :
Et
tu sens bon, aussi. Félicitations !
Jennifer :
Merci.
Kelly : Quel
meilleur moyen d’entamer la saison des Awards ?
Jennifer : Pas
vrai ?
Kelly : Vraiment,
c’est une belle réussite : deuxième nomination aux Oscars, un Golden Globe
pour Happiness Therapy…
Michael : Où étais-tu
quand tu as appris que tu étais nominée ?
Jennifer : Je dormais.
Mes parents étaient venus passer la nuit chez moi et ils sont venus me
réveiller dans ma chambre. Ils m’ont félicitée et ils m’ont embrassée sur le
front. Ils m’ont aussi appris pour Jackie, Bob et David aussi. C’est très
excitant.
Kelly : J’essaie
d’imaginer ce que ça doit être pour tes parents. Est-ce qu’ils t’ont soutenue
quand tu as décidé de faire ce métier ?
Jennifer : Non. Mais
maintenant oui, bien sûr.
Kelly : Ils t’ont
embrassée parce qu’ils étaient soulagés en fait. La première fois que je t’ai
vraiment remarquée, c’était aux Oscars il y a deux ans. Tu étais incroyable
dans Winter’s Bone mais ce qui a
vraiment attiré mon attention, c’était ton élégance sur le tapis rouge.
Jennifer : Tu appelles
ça élégant ?
Kelly : Pour moi,
tu étais magnifique.
Jennifer : Merci.
Kelly : Tu as
touché la note juste, c’état incroyable. C’était sexy, élégant… parfait. Et tu
fais ça pour chaque tapis rouge. Est-ce que tu ressens une pression assez forte
pour ça ou est-ce que tu choisis simplement de mettre ce dans quoi tu te sens
bien ?
Jennifer : J’ai une
styliste incroyable, Rachel Zoe.
Kelly : Bien joué,
Rachel !
Jennfier : Ce n’est
vraiment pas compliqué. Elle me permet de choisir des choses magnifiques. En
général, j’ai juste à dire : « J’aime ça et ça me va. »
Michael : Tu as fait X-Men aussi… Pendant ces deux dernières
années, avec tout ce que tu as fait, quel a été le changement majeur dans ta
vie ?
Jennifer :
Probablement ma vie privée. Je n’arrête pas de me dire que je peux toujours
aller faire mes courses mais après je me rends compte que ça ne marche pas. Il
faut prendre de nouvelles habitudes. J’ai bêtement pensé que je pouvais manger
en terrasse avec des amis et tout d’un coup c’est un mitraillement…
Kelly : Ah oui, les
photographes ?
Jennifer : Oui, c’est
énervant.
Kelly : Est-ce que
les photographes sont plus agressifs à New York, à Los Angeles ou… ?
Jennifer : À LA. C’est
toujours le pire.
Kelly : Après la
pub, nous allons parler de Happiness
Therapy et bien sûr de Hunger Games.
Michael :
Comment
ça a commencé ? Est-ce que tu as toujours faire ça ?
Jennifer : On ne
savait pas que j’étais une actrice avant de commencer à jouer et avec du recul,
les gens se sont dit : « Bien sûr que c’est une actrice. »
J’allais frapper chez les gens pour leur dire : « Salut ! Ma
voiture est en panne, je peux utiliser votre téléphone ? » quand
j’avais genre 5 ans. J’ai été « découverte » à 14 ans à New York, je
regardais une danse de rue pendant les vacances de Pâques.
Kelly : Tu
regardais une danse de rue à New York ? Dans quelle rue ?
Jennifer : Sur Union
Square. Et un mec est venu, il a dit être découvreur de talents et il m’a
demandé s’il pouvait me prendre en photo. Puis toutes ces agences de
mannequinat ont commencé à m’appeler et ma mère et moi n’avions rien de mieux à
faire donc on s’est dit, pourquoi pas ? Ils ont voulu m’engager et ma mère
m’a dit qu’ils me mentaient tous et qu’ils voulaient juste mon argent. Et
après, jusqu’à la fin de l’année, je la suppliais tous les jours de me laisser
une chance. L’été, ma mère a pensé que j’allais oublier mais ça a fini par
marcher.
Michael : Tu viens de
terminer le tournage du deuxième Hunger
Games.
Kelly :
Voilà
mon rêve : Jennifer vit un peu mon rêve. On t’appelle un jour et on te
dit : « Écoute, tu vas faire Hunger
Games, le plus gros phénomène récent. Oh mais au fait : le tournage
est à Hawaii. »
Jennifer : Oui,
c’était vraiment embêtant.
Kelly : Oh mon Dieu,
ça a dû être déprimant, vraiment.
Jennifer : J’espère
que ça n’arrivera plus.
Michael : Comment
s’est passé le tournage à Hawaii ?
Jennifer : C’était
incroyable! Je n’ai pas visité beaucoup parce qu’on travaillait 6 jours par
semaine donc le dimanche on se disait : « Ça vous dirait de… Non,
oubliez. » On était crevés.
Kelly : Mais vous
pouviez voir les paysages et tout ?
Jennifer : On a pu
tourner dans des endroits magnifiques. Il y avait un endroit avec des pierres
sacrées et il y a eu une réunion le matin, je n’y étais pas mais apparemment il
y avait certaines façons de s’asseoir sur les pierres vu qu’elles étaient
sacrées. Et on portait ces combinaisons très inconfortables, ça nous grattait
et je ne pouvais rien faire donc j’ai commencé à me frotter les fesses.
Michael : Tu as fait
ça ?!
Jennifer : J’en étais
au stade où rien ne pouvait soulagement ce grattement. Et tout le monde a été
horrifié. Et un gros rocher a dévalé la pente donc ils se sont dit que c’était
de ma faute. Je me disais : « Oh mon Dieu… » Je n’osais pas
aller demander aux habitants : « À quel point c’est mal de se frotter
les fesses sur les rochers ? » Donc je suis peut-être encore maudite.
Kelly : Mais tes
fesses n’ont probablement pas dérangé le rocher.
Michael : Il s’est
dit : « Vas y ! » Est-ce que tu ressembles à ton
personnage, Katniss ?
Jennifer : Oh,
j’aimerais… Mais non. On doit pouvoir retrouver certains traits qui nous
appartiennent dans le personnage mais je pense que je serais incapable de faire
ce qu’elle fait.
Kelly : Est-ce que
tu as entendu que le livre et le film ont redonné de l’intérêt aux gens pour
l’acherie ?
Jennifer : Oui, j’ai
entendu ça.
Kelly : L’archerie
a explosé dans tout le pays.
Jennifer : C’est très
excitant de savoir qu’il y a des jeunes qui font ça. J’espère juste que
personne ne perdra son œil, parce qu’après ce sera dans l’autre sens :
« Alors, comment ça fait d’être responsable pour ça ? »
Michael : Mes enfants
ont voulu en faire aussi et ils m’ont battu.
Kelly : C’est pas
vrai : tu t’y es mis aussi ?
Michael : Oui !
Et je dois dire que c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Après la pub,
Jennifer nous dira comment c’était de travailler avec Robert De Niro. [Coupure]
Nous sommes de retour avec Jennifer Lawrence de Happiness Therapy. Dans le film, tu joues Tiffany, une jeune veuve
qui s’attache d’un homme bipolaire interprété par Bradley Cooper. Qu’est-ce qui
t’a attirée dans ce rôle ?
Jennifer : David O.
Russell, le réalisateur. C’est probablement l’un de mes réalisateurs préférés.
Kelly : Les gens
disent toujours ça de lui.
Jennifer : Oui, il est
vraiment incroyable. Après, j’ai lu le scénario et je suis tombée amoureuse
d’elle. Elle est tellement bizarre.
Michael : Elle est
vraiment unique.
Kelly : Je dois
dire que j’ai été très émue par le film. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai
grandi par là et les personnages me semblent tous familiers. Les fans des
Eagles doivent te le dire souvent.
Jennifer : Oui. Mais
ce n’est pas le cas de Robert De Niro. Il a vraiment dû jouer sur ce point.
Michael : Mais il
jouait bien le fanatique des Eagles.
Kelly : Il était
très crédible, en effet. Qu’est-ce que ça fait de travailler avec Bradley
Cooper ? On l’aime tellement ici.
Jennifer :
Il
est merveilleux ; il est tellement gentil, incroyablement talentueux et il
est très drôle.
Michael : Mais il est
originaire de Philly donc est-ce que tu as pu rencontrer sa famille, ils ont pu
te faire visiter ?
Jennifer : Oui,
pratiquement toute sa famille vit encore là-bas. J’ai rencontré sa mère, qui
nous faisait tellement penser à Jacki, qui joue sa mère dans le film. C’était
tellement drôle de les voir ensemble.
Kelly : Il est venu
ici et il nous a parlé de la fois où son oncle a donné un cours de théâtre à
Robert De Niro.
Jennifer : Oh oui,
c’était trop drôle. Il avait appelé son oncle parce que Bob voulait faire
l’accent de là-bas, puisqu’il est différent de New York où vit Bob. Donc
Bradley a demandé à son oncle de venir et de lire quelques lignes pour Bob.
Donc Robert De Niro était en train de regarder son oncle faire des répliques du
film.
Kelly : On va voir
un extrait du film où ton personnage est avec Bradley et tu rencontres son ami
pour la première fois. [Extrait]
Kelly : J’adore ton
visage. Pour moi, il devrait toujours être sur grand écran.
Jennifer : Oh merci.
Source : Katniss-Peeta.com
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