Josh Hutcherson sur le Tonight Show

Hier soir, Josh Hutcherson était invité sur le Tonight Show de Jay Leno. 

Jay : Et ta mère est toute mignonne. Je viens tout juste de lui parler.

Josh : Elle vient de me le dire. Elle était très heureuse : « Oh, il a dit que j’étais mignonne ! »

Jay : Félicitations : numéro 1 pour deux semaines d’affilée.

Josh : Merci.

Jay : Dis-moi, je sais que tu es dans ce milieu depuis longtemps, tu as fais plusieurs films… Mais étais-tu préparé pour ce niveau, de voir à quel point ce film est énorme ?

Josh : Pas du tout. J’étais un grand fan du livre donc pouvoir en faire partie était tout ce que je pouvais rêver de mieux. Maintenant, il a un retour tellement génial, ça va au-delà de mes rêves les plus fous. C’est absolument incroyable.

Jay : Et pendant que vous tourniez ce film, est-ce vous ressentiez une énergie particulière ?

Josh : On l’a sentie avant de commencer le tournage mais on est arrivés avec ces personnes qui ont fait un million de films, comme Gary Ross le réalisateur… On avait juste l’impression de faire un autre film. Mais c’est après que la folie autour du film nous a vraiment frappés.

Jay : Je sais que tu viens d’une petite ville… Tu as vécu un grand weekend, raconte-nous ça.

Josh : C’est vrai, j’étais dans le nord du Kentucky pour faire le premier lancer des Cincinnati Reds Game. J’étais très excité, je suis un énorme fan des Reds. J’ai joué au baseball pendant 7 ans et j’étais tellement stressé à l’idée de faire ça. Je me suis entrainé pendant des semaines. J’allais tous les jours au parc, je faisais des centaines de lancers. Le soir où je suis arrivé, j’ai même pu m’entraîner dans le stade et je lançais des balles qui allaient à 120 km/h, elles arrivaient pile au centre… Je me suis dit ue j’allais être dans le top 10 des acteurs ayant fait le meilleur lancer… J’étais tellement excité. Puis le stress a pris le dessus. Quand je suis arrivé… Les Reds ont fait leur première ouverture en 1966. Il y avait 43 000 personnes. Et 20 secondes avant de devoir le faire, on m’a appris que Brandon Phillips, mon joueur préféré, était dans l’équipe et allait attraper ma balle. Et j’étais là : « Oh mon dieu, oh mon dieu, ok, lance-bien, ça va le faire. » Je m’approche, je fais tous les gestes et tout… Et j’envoie en plein dans la terre. Je suis tombé à genoux, couvert de honte. Honnêtement, j’ai vécu beaucoup de moments embarrassants dans ma vie mais c’était le pire de tous. Je suis meilleur sportif que ça, je vous assure.

Jay : Je ne suis pas un sportif, mais c’était vraiment nul.

Josh : Je l’ai lancé comme une fille –sans offense. C’était horrible.

Jay : Mais 120 hm/h, c’est très bien !

Josh : C’est vraiment très bien ! Je suis très doué pour lancer une balle de baseball, sauf quand je dois le faire devant beaucoup de personnes. C’était horrible.

Jay : Peut-être l’année prochaine.

Josh : Ou pas !

Jay : J’ai grandi dans une petite ville… Parle-moi de Union, dans le Kentucky.

Josh : C’est à peu près à 25 minutes de Cincinnati, en Ohio. C’est en banlieue.

Jay : Et comment ça marche ? Je suppose qu’il n’y a pas une très grande communauté d’acteurs.

Josh : Personne dans ma famille n’a jamais été acteur, ni fait partie de ce milieu. J’aimais simplement jouer, interpréter des personnages et prétendre que j’étais d’autres personnes. Quand j’avais 9 ans, j’ai pris un annuaire et j’ai appelé une agence de Cincinnati pour leur dire que je voulais devenir acteur.

Jay : Et tu leur as dit ? Bonjour, j’ai 9 ans et…

Josh : Exactement ! Ils m’ont répondu qu’ils devaient parler à un adulte. À ce moment là, mes parents se sont décidés à m’aider parce qu’ils se sont dit que j’étais capable de m’enfuir.

Jay : Tous les enfants de 9 ans ne pensent pas à appeler une agence.

Josh : Exactement –faites le !

Jay : Il y avait beaucoup de forêts là où j’ai grandi, je faisais beaucoup de cheval, de vélo, de moto…

Josh : Oui, de la moto. J’adore ça. Quand j’étais petit, je partais pendant des heures et ma mère me criait de rentrer. C’était le classique : « Josh ! Le dîner est prêt ! » C’était le truc traditionnel.

Jay : Est-ce que tu as des motos maintenant ?

Josh : Oui. J’ai une Harley et je viens de m’acheter une Guzzi.

Jay : Oh super, c’est très bien !

Josh : Merci.

Jay : Ce n’est pas comme lancer une balle de baseball, c’est différent.

Josh : Ce n’est pas aussi embarrassant, ça c’est clair. J’adore faire de la moto, on se sent libre. Il n’y a que la route et nous.

Jay : Tu me disais pendant la pub que tu t’étais acheté une voiture sur Internet.

Josh : C’est vrai. Ah, c’est une histoire très triste, je n’ai que ça ce soir. Je ne suis qu’embarras et honte.

Jay : Tu l’as vue avant de l’acheter ?

Josh : Non… C’est toujours… Je sais, je sais. Mais voilà ce qu’il s’est passé : je veux une Cameo de 1968 depuis que j’ai 9 ans, c’est la voiture de mes rêves. Il y a un an… À vrai dire, juste avant le tournage de Hunger Games, j’ai décidé qu’il était temps que j’achète cette voiture. J’ai commencé mes recherches et j’ai trouvé celle qui était parfaite. J’ai finalement trouvé celle-ci, qui était dans l’Ilinois, c’était une Cameo de 1968 avec tout ce que je voulais, elle était parfaite. J’ai envoyé quelqu’un la voir pour l’inspecter, il m’a dit qu’elle était très bien, il a fait des remarques excellentes. Et je devais aller la chercher au centre-ville de Los Angeles, un ami m’y a déposé. J’arrive sur l’autoroute, totalement heureux, les cheveux au vent… Je me suis dit que j’étais le mec le plus cool qui soit. Et à 1 kilomètre de la sortie d’autoroute, un signal s’est allumé. Mais je me suis dit que ce n’était pas grave, que c’était une vieille voiture… Je prends la sortie et à la fin, de la fumée blanche sort du moteur et la voiture est morte. Et je restais assis, tellement abattu : j’avais toujours voulu cette voiture et maintenant que je l’avais, elle ne marchait pas. J’ai appelé un dépanneur et il l’examine et il la répare. Et je rentre chez moi tout heureux et elle tombe de nouveau en panne. C’est arrivé quatre fois de plus. En une semaine, elle est tombée 5 fois en panne. Donc j’étais dévasté, c’est toujours dur pour moi d’en parler.

Jay : Les ruptures peuvent être difficiles. Qu’est-ce que tu en as fait ?

Josh : Je l’ai échangée contre une réplique d’une Shelby Cobra de 1965.

Jay : Oh, excellent choix.

Josh : C’est une super voiture, elle roule très vite. Mais j’ai appris après l’avoir acheté que c’était la voiture la plus dangereuse qui soit. Plus de gens sont morts au volant de cette voiture en pleine course que n’importe quelle autre. Mes parents ne comprenaient pas pourquoi je l’avais achetée. Du coup, j’ai fini par vendre cette voiture là aussi, donc c’en était trop. Elle était tellement voyante, rapide et mortelle.

Jay : On va aller te chercher un prêtre.

Josh : Oui !

Jay : J’ai regardé ta bio et j’ai vu que tu étais apparu dans l’émission Urgences, j’adorais ça.

Josh : Vraiment ?

Jay : Oh oui. Regardez. [Extrait] Vous voyez à quel point il est doué : c’était l’année dernière ! Tu peux jouer des personnages très jeunes. Parle moi de ton prochain film, Detention.

Josh : C’est un film fou. Je n’ai jamais lu de tel scénario de toute ma vie. C’était un mélange de tout, comme si Retour vers le futur, Scream et The Breakfast Club faisaient un bébé.

Jay : J’essaie d’imaginer ce que ça peut donner.

Josh : Vous n’imaginez même pas. Mais c’est cool. Ça parle de lycéens qui apprennent qu’un tueur est dans leur lycée et ils utilisent une machine à remonter le temps pour sauver le monde.

Jay : Bien sûr. Tu as fait ça après Hunger Games ?

Josh : Non, c’état il y a deux ans, soit un an avant Hunger Games. Et je suis un des producteurs exécutifs, donc c’est excitant de passer derrière la caméra. Et depuis mes 9 ans dans Urgences, j’ai fait beaucoup de films. Et Joseph Kahn, le réalisateur, réalise plutôt des clips musicaux donc il a combiné ces deux mondes.

Jay : Et quel est l’extrait que nous allons voir ?

Josh : Je crois que c’est un extrait où l’ex petit ami de ma copine essaie de me battre à une fête.