Les premières critiques de la presse française concernant Hunger Games : L'Embrasement sont déjà sorties et elles semblent pour l'instant tout aussi positives que les américaines !
Première :
En changeant de réalisateur, Gary Ross
ayant cédé sa place à Francis Lawrence, ce second opus d’Hunger Games bénéficie d’une réalisation plus posée : la shaky
cam illisible disparaît au profit d’une mise en scène plus classique certes
mais également plus cinématographique. Et cette ouverture de l’image va de pair
avec une ouverture scénaristique. Moins centré sur Katniss, qui reste le sujet
principal, l’enjeu s’étend et prend une dimension politique. Et c’est sûrement
ce qui fait la force de L’Embrasement :
une réflexion simple et intelligente sur l’influence de la symbolique et sur l’exercice
du pouvoir totalitaire. Ici, pas question de prendre le public adolescent, visé
par le marketing, pour des idiots, mais, au contraire, de donner progressivement
les clés pour comprendre les causes et les conséquences des débuts d’un soulèvement
populaire. […]
Plus violent, ce long-métrage n’édulcore pas
l’inéluctable danger auquel les personnages sont confrontés, ce qui permet des
scènes particulièrement âpres et intenses comme une séquence de flagellation, véritable
tournant du récit, et une bataille impressionnante où trois participants des
Hunger Games tentent de survivre face à des singes enragés. […]
Loin des canons du genre qui semblent se
photocopier à l’infini, ce nouvel Hunger
Games représente peut-être un tournant dans le monde si formaté des films
dits Young Adult.
Vous pouvez lire l'intégralité de l'article ICI.
À voir, à lire :
Le scénario malin égraine intelligemment ses
indices, jette des pistes, ouvre des portes et des perspectives d’un réel éclatement
du système totalitaire. Dans un jeu de miroir où le double meurtrier n’est pas
forcément celui que l’on croit, la manipulation opère et ose le rebondissement
sur un pitch pourtant identique au premier. La fronde, la rébellion, est bien là,
elle est latente, pesante, alors que la tyrannie agite encore sa main de fer,
celle du fouet et des armes qui éradiquent la moindre saillie. […]
Le sentiment d’injustice est prégnant face
aux tours détestables du président Snow (Donald Sutherland), prêt à tout pour
annihiler le symbole de rébellion potentiel que représente Katniss, y compris à
altérer cruellement les règles du jeu de la mort pour l’y catapulter une
seconde fois... L’anti-héroïne Katniss, intelligemment jouée par Jennifer
Lawrence est froide, surtout animée par la rage, celle de vouloir défendre sa
famille. Héroïne malgré elle... Élue malgré tout. Sa force virile de chasseuse
née ne lui ôte nullement sa sensibilité et son sens de l’empathie qui est
communicatif et nécessaire à sa survie et à la connivence du spectateur. Son
calvaire, c’est d’abord celui des autres qui passe par son regard, ses
sentiments naissants pour Peeta, personnage a priori plus faible de caractère,
avec lequel elle forme un faux couple, en début de film, pour sauver sa peau aux
yeux du capitole, la rend toujours plus remarquable d’humanité et donc plus
tragique dans ses choix douloureux. Elle voit désormais la mort partout, ;
le poids des cadavres laissés derrière elle est un lourd tribut à sa victoire.
[…]
On n’en reste pas avec un sentiment d’inachèvement,
ni même de frustration, le spectacle ayant été intense, mais plutôt avec le goût
délicieux d’une fin couperet que l’on n’attendait pas tomber si vite, lors d’un
sommet d’intensité absolument capiteux.
Rendez-vous ICI pour lire l'intégralité de la critique.
Merci à Julie pour les liens :)
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