Josh Hutcherson a été photographié pour le magazine OUT ; voici la traduction de son interview où il parle notamment de sa sexualité, des homosexuels et de son engagement dans la lutte pour l'égalité des droits des LGBT.
Nous avons à peine entamé le déjeuner et je
suis loin de poser ma question habituelle sur l’orientation sexuelle quand Josh
Hutcherson lance ceci : « Je me considère plutôt comme
hétéro. »
Ce « plutôt » est ce qui inhibe
Hutcherson, mais qui est aussi typique de sa génération. De nouvelles
recherches publiées dans le New York
Times en 2010 montrent qu’un nombre croissant d’hommes de son âge
s’identifient comme « plutôt gay », et l’aise de Hutcherson quant au
fait d’embrasser l’ambiguïté au lieu aux catégories bien précises et
habituelles démontre son assurance.
« Peut-être que je pourrais dire que
tout de suite, je suis 100% hétéro, » dit-il. « Mais qui sait ? Merde, dans un an, je pourrais rencontrer un mec et me dire : ‘’Wow,
je suis attiré par cette personne.’’ »
Hutcherson a grandi à Union, dans le
Kentucky, une petite ville proche de la frontière de l’Ohio et le côté posé
typique de Los Angeles se mélange toujours avec un accent du sud. Tout ce qu’il
dit semble si simple. « Je rencontre tout le temps de mecs où je me
dis : ‘’La vache, il est beau,’’ tu vois ? » explique-t-il.
« Je ne me suis jamais dit, genre, ‘’Oh, j’ai envie d’embrasser ce mec.’’
J’aime vraiment les femmes. Mais je crois que se définir comme 100% hétéro est
un peu étroit d’esprit. »
Hutcherson n’est pas le jeune typique de 21
ans. C’est l’une des stars du blockbuster Hunger
Games, il est riche et célèbre et il a assez la tête sur les épaules pour
réaliser à quel point il a de la chance. Pourtant, son avis sur la sexualité reflète
un questionnement sain des labels qui aident l’opinion publique américaine à
intégrer les LGBT.
Selon le professeur en psychologie de
l’université de Cornell Ritch Savin-Williams, dont le travail était un point
d’appui du New York Times, beaucoup de
jeunes hommes « plutôt hétéro » considèrent la lutte pour l’égalité
des LGBT comme le mouvement important du droit civique de leur génération, tout
comme Hutcherson. Mais ils ne sont pas que des alliés, ni dans une passade
avant d’annoncer leur bisexualité ou leur homosexualité. « Ce sont les
Kinsey 1S, » explique Savin-Williams, c’est-à-dire qu’ils sont à peine du
côté hétérosexuel sur l’échelle connue de la sexualité. « Leur objet
principal de désir est les femmes. Ils n’abandonnent pas ça –ils en ajoutent
simplement. »
Hutcherson semble ravi par la nature humaine
compliquée de la sexualité, mais il ne prend pas le sexe trop au sérieux,
« Parfois, le rythme n’est pas le bon ou on essaie juste une nouvelle
position et ça ne marche pas ; on est obligé
de rire, » et il n’a pas peur de trop en dire. Quant à des photos
supposées être de lui nu postées sur un site de rencontre, il évite tout
commentaire mis à part : « Je trouve ça tellement choquant que la
nudité soit si choquante. »
Il ne comprend définitivement pas les
attitudes de jugement face aux gays, c’est pourquoi il a cofondé Straight But
Not Narrow, une organisation pour les jeunes qui se concentre sur le fait
d’armer les jeunes alliés avec l’assurance et les outils nécessaires pour
lutter contre l’homophobie. » « Parfois, c’est frustrant de voir
comment les gens ne sont pas d’accord avec ça. Si vous essayez de m’expliquer
que ça vous fait du mal, vous êtes fou. Vous êtes complètement fou. Genre,
qu’est-ce que vous voulez dire par ‘’ce n’est pas naturel’’ ? Même si –même si, et je ne suis pas d’accord,
mais même si c’était le cas— qu’est-ce que ça peut vous foutre ? »
Malgré sa mâchoire carrée et sa capacité à
séduire sur commande sur les photos –et le fait qu’il ait passé plus d’une
décennie à Hollywood avant d’être autorisé à boire légalement— Hutcherson est
presque étonnamment gentil et sain d’esprit. Dans notre lieu de déjeuner peu
connu et éloigné de Los Angeles, il rencontre deux groupes de personnes qu’il
connaît. Quand il va parler à des mecs du groupe Twenty One Pilots, qu’il adore
et qu’il a rencontré à un concert en Ohio, il se présente à nouveau poliment.
Ça aide qu’il ait clairement eu un
environnement équilibré avant
d’entrer dans le businness. La règle d’or de la famille Hutcherson était
« Ne fais pas aux gens ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse, » une
règle de morale simple qui l’a éloigné des ennuis quand il a quitté le Kentucky
et a commencé sa carrière d’acteur à 9 ans. Il a travaillé de façon régulière
en jouant dans des films pour enfants, bien qu’émouvants, à la télé et sur le
grand écran, ayant des professeurs sur les tournages. Mais contrairement à
certains enfants stars, il ne regrette pas d’avoir manqué l’école, sauf pour
une chose : « J’aurais bien aimé mettre en place une association ou
aider des enfants qui étaient victimes de harcèlement ou discriminés. »
Le rôle qui l’a rendu célèbre est celui de
Annette Bening, le fils de Julianne Moore dans Tout va bien, The Kids are All Right. Il y a une confrontation
mémorable avec ses mères, qui sont convaincues qu’il garde un secret (elles ne
savent pas que lui et sa sœur ont recherché leur père biologique, interprété
par Mark Ruffalo). « Vous pensiez que j’étais gay ? »
demande-t-il, surpris, et un peu blessé qu’elles aient pu croire qu’il
cacherait ça.
Dans Hunger
Games, ça ne fait pas de doute qu’il est le leader de l’équipe du Mec
Gentil, c’est-à-dire Peeta Mellark. Quand il est tiré au sort pour aller
s’entretuer avec deux douzaines d’adolescents, même la mère de Peeta parie sur
l’héroine Katniss (Jennifer Lawrence) pour remporter le tournoi mortel.
Sur les quatre films adapté des romans
bestsellers de Suzanne Collins –le premier film a rapporté près de 700 millions
$ au box office mondial ; sa suite L’Embrasement
sort ce mois-ci— Katniss est partagée entre ses sentiments pour Peeta, qui l’a
aidée a sauver leur vie plus d’une fois, et pour son meilleur ami, le grand,
brun et beau Gale (Liam Hemsworth). Le triangle amoureux se retrouve pris en
plein milieu d’une guerre civile. « Ils vivent des moments
difficiles, » dit Hutcherson.
Peut-être que du fait de l’intensité du film
et qu’il passe tellement de temps à répondre à des questions banales à la
presse, Hutcherson semble sauter sur l’occasion d’apaiser l’ambiance. Quand je
lui suggère qu’un plan à trois serait probablement une solution plus efficace à
certains des problèmes de Peeta, il est tout de suite d’accord :
« Je suis sûr que Peeta serait d’accord, c’est certain. Il est très
sensible, proche de ses sentiments. Je crois que ça résoudrait une bonne partie
de leurs problèmes. Vous savez quoi ? Je vais parler de cette idée.
Faisons en une –comment appelle-t-on trois personnes qui sont dans une
relation ? Une triade ? » Il lève les yeux au ciel fasse à son
propre enthousiasme. « Ça passera bien avec l’Amérique moyenne. »
Dans L’Embrasement,
Peeta et Katniss sont renvoyés se battre avec d’anciens vainqueurs et mettent
en place une alliance avec Finnick (Sam Claflin). Lawrence évite souvent les
questions à propos des muscles de Claflin en parlant de Hutcherson, qui
confirme leur lien bromantique. « Vous savez, il y a des fois où vous
rencontrez des gens dans la vie et ça marche instantanément ? »
demande-t-il. « C’était comme ça avec Sam. J’aime les gens qui me laissent
être moi-même et je n’ai pas l’impression d’avoir à me forcer pour bien me
tenir. »
Avec une telle modestie, on oublie vite que
Hutcherson est aussi jeune. Comme Daniel Radcliffe dans Harry Potter, il va sortir d’une franchise avec un temps important
passé sur le tournage et de grandes ambitions. Son objectif dans cinq ans, en
gros, est de produire et de réaliser, ce qu’il a pu tester dans le film
indépendant Paradise Lost, dont la
sortie est prévue en 2014. Il était producteur exécutif et a collaboré avec le
réalisateur Andrea Di Stefano qui faisait ses premiers pas, en passant du
casting au montage. « Ce n’est pas que de la vanité, » dit-il.
« J’ai vraiment influencé [le film], ce qui, putain, m’a vraiment donné
l’envie d’en faire plus. » Il partage l’écran avec Benicio Del Toro,
jouant un jeune homme qui apprend que le père de sa petite amie est le célèbre
dealeur de drogue Pablo Escobar. […]
« Dès que j’ai obtenu assez de notoriété
pour mettre en avant n’importe quel problème, le choix était évident, »
dit Hutcherson. « Regardez la carte des Etats-Unis selon les votes, et
même dans un État complètement rouge, si on regarde un endroit où il y a une
université –avec des jeunes éduqués— c’est toujours bleu. Ça montre que la
prochaine génération, et les gens éduqués, sont moins ignorants. »
Cette poche de bleu au milieu d’un océan de
rouge ressemble à Hutcherson, juste une plus grande version d’un enfant élevé
dans une famille progressiste du Kentucky. « Ma grand-mère avait quatre
garçons, » raconte sa mère Michelle. « Deux des quatre étaient
gay. » Steve et Jamie était à peine plus âgés que Michelle et puisque ses
parents n’avaient que 16 ans quand elle est née, « Nous avons tous un peu
grandi ensemble. »
Elle n’avait pas vraiment remarqué que
personne d’autre dans le Kentucky n’avait d’oncles gays aux réunions de
famille. « Ça n’a jamais été différent pour moi, » dit-elle. Mais au
début des années 1990, Steve et Jamie sont tous les deux morts du Sida.
« Quand mon oncle Steve est décédé, un de ses amis a réuni tout le monde
après les funérailles, » se souvient-elle. « Je me rappelle avoir
pensé : ‘’Quel super groupe de mecs. Pourquoi tout le monde a un problème
avec ça ?’’ »
Josh raconte son histoire aussi. « Il
est mort après que ma mère lui ait annoncé être enceinte de moi, » dit-il.
« Elle était très triste parce que je ne pourrais jamais le rencontrer.
Moi aussi, je le suis –ils avaient l’air géniaux. »
[…] Hutcherson est prêt à aller de l’avant.
« J’ai ce rêve qu’un jour, mon fils va rentrer de l’école et me
dire : ‘’Papa, il y a cette fille que j’aime bien, mais il y a aussi ce
garçon et je ne sais pas lequel j’aime le plus et je ne sais pas quoi faire.’’
Et ça ne poserait aucun problème, genre : ‘’Lequel est le plus
gentil ? Lequel te fait le plus rire ?’’ »
Il dit, sincèrement : « Je suis
prêt à me battre. » Mais ce mec sympa ne fera pas de geste brusque autant
qu’il vous tendra une main amicale –pour accueillir tous ceux qui doivent aller
jusqu’à la ligne d’arrivée avec lui.
« On a remarqué que le fait de parler à
des enfants à l’école et à travers les médias était très efficace, »
dit-il. « C’est là qu’il y a le plus de harcèlement, où les gens
construisent qui ils seront en grandissant. Les enfants peuvent être tellement
méchants les uns avec les autres. On essaie de trouver qui on est et on n’a pas
vraiment confiance en soi. Surtout si on n’a pas une très bonne vie de famille
ou si on est très influencé par la religion, une façon de se sentir mieux est
parfois de rabaisser quelqu’un. Notre objectif est de rendre les enfants plus
compatissants et plus compréhensifs sur le fait que les gens ne sont que des
gens. Il s’agit juste d’être soi-même. »
Via HGgirlonfire
purée c'est quoi ce style cuir moustache qu'il lui on fait --'on dirait une pub adopteunmec
RépondreSupprimerexactement ce que j'ai pensé !! ce style ... C'est juste trop bizarre je trouve ! Ca fait motard sur le retour ! Même si j'aime quand il est pas rasé, j'adhère pas trop au clou et aux veste en cuir !
SupprimerMais bon, son itw me renforce sur le fait que ce garçon a une personnalité que j'adore !!! (*soupir*)
Il faut dire à sa copine ou à sa mère de lui acheter un rasoir.
RépondreSupprimerJe n'aime pas ces photos, j'aime pas le style de Josh desus
Je pensais pas que tu allais la traduire cette interview Lolli mais tu as bien fait. Tu as bien fait même si il n'est pas trop question d'HG.
RépondreSupprimerPerso, j'aime beaucoup !! Ce style badboy lui va étonnement bien, c'est tout ce que j'aime ! ^^
RépondreSupprimerAh non je suis pas d'accord!
RépondreSupprimerJ'adore ces photos, ce style.
Il est vraiment trop sexy!
n'importe quel est son look sur les photos il est toujours sexy *q*
RépondreSupprimerOh bordel! Oh que oui, plus sexy que jamais sur ces photos! La barbe lui va très bien et ce style, c'est vraiment trop sexy! Oh qu'il reste comme ça encore quelques temps, ce serait génial, il est beau comme ça! Comme on dit, il fait vraiment mâle sur ces photos... j'adhère de suite ^^ Mais faut avouer que j'ai toujours eu un faible pour ce style là x)
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