Interview de Woody Harrelson avec MTV

MTV continue comme chaque semaine de dévoiler les interviews réalisées avec les acteurs du film Hunger Games ; c'est cette fois-ci au tour de Woody Harrelson. 

« C’était intéressant à jouer pour moi parce que je n’ai pas l’habitude de jouer ça, » dit Harrelson. Je ne voulais pas avoir l’air typiquement négligé d’un alcoolique. Certains acteurs iraient même jusqu’à jouer saoul ; je ne peux pas faire ça. J’ai essayé une fois, » admet-il. « Quand j’ai tourné Proposition Indécente, il y avait cette scène où je devais être complètement saoul et je devais contester l’amour de Robert Redford pour Demi Moore. J’ai donc beaucoup bu, comme j’étais censé le faire, mais en y repensant, ce n’était pas une expérience agréable. »

Harrelson explique que le réalisateur Gary Ross et lui ont passé du temps à trouver le bon niveau d’alcoolémie qui collait au personnage, sans dévier complètement de l’histoire.

« Gary et moi avons essayé de trouver le bon niveau d’alcoolémie dans toutes les scènes et je voulais toujours qu’il soit un peu plus saoul mais il ne voulait pas que je le sois dans toutes les scènes. Il me réfrénait constamment et je voulais toujours en rajouter, simplement parce que je pense que c’est marrant et intéressant. Connaissant Gary, je suis sûr qu’il a trouvé le juste milieu. »

« Vous savez, au premier abord, Haymitch a l’air d’un alcoolique raté parce qu’il a gagné les Jeux une fois et qu’il vit maintenant une sorte de vie privilégiée et il semble faire de son mieux pour abuser de sa position, » rit Woody. « Au premier abord, il y a toutes ces choses qui donnent une mauvaise impression de lui mais je crois que c’est un personnage plus profond que cela. Il le démontre d’ailleurs de plus en plus au fur et à mesure des livres. »

« Quand je me… préparais pour le rôle, j’ai eu un rendez-vous avec mon frère pour aller faire de la moto quelque part. Quand il a retiré son casque, je l’ai regardé et j’ai dit : « Haymitch ! C’est ça. » Il avait le look que je recherchais et je me suis dit : « C’est ça. »